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Wêr Bisto?

28/5/2022

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Ces dernières semaines, un air voisin souffle dans l'air. Toute une série d'évènements me portent de retour vers les Pays-Bas, où j'ai travaillé avec plaisir durant plus de quatre ans dans le passé. Alors, si nous partions à la découverte d'un petit trésor de nature pas si loin de chez nous : la Frise, ce week-end ?

Les Îles Wadden
Tout débute à chacun de mes voyages mensuels vers Copenhague pour mon travail. Je m’arrange toujours pour obtenir un siège côté hublot pour avoir le bonheur de voir le coucher du soleil, et en particulier lorsqu’il se pose sur les îles de la Frise. Petites taches sablées et dorées éparpillées dans les flots, brillant sous les derniers rayons du jour. Une image magique. Par temps clair, c’est un peu comme si je regardais un atlas de géographie en direct. Un plaisir que j’avais oublié depuis quinze ans mais dont ma mémoire avait enfoui le souvenir pour le faire réapparaître plus vif encore après ces longues années d’ombre. Des formes fantasmagoriques à souhait. Et à chaque fois, je me dit qu'y naviguer à la voile devrait être une belle aventure (y compris pour y slalomer entre les divers bancs de sable... ).

Huit îles sauvages reconnues comme patrimoine de l'Unesco, dont cinq sont habitées, situées entre la Mer du Nord et la mer de Wadden, sur la route du Danemark : Texel, Vlieland, Terschelling,  Ameland, Schiermonnikoog - inhabitées: Noorderhaaks ou Razende Bol, Rottumerplaat et Rottumeroog. Un archipel hors du commun et des sentiers battus pour les amoureux de nature : vieux phares, zone aux activités de marées intenses, faune riche et églises marines, villages de pêcheurs, parcs naturels, phoques, oiseaux marins, moutons, balades dans les dunes... Sans, je l'espère, trop de touristes... (Même si ceci n'est plus gagné d'avance nulle part de nos jours).  
« Friesland... Not suitable for couch potatoes, box-set binge-watchers, landlubbers, speed demons, city slickers, Sunday drivers, homebodies and people who don’t like nature. » (source : www.friesland.nl)
La semaine dernière, ma nouvelle personne de contact pour une plateforme informatique de recrutement se présente : sa voix, mélangeant des accents résolument danois, néerlandais et allemands, me rappelle subitement que cette région du Nord des Pays-Bas, demeure encore sur ma liste de régions à visiter (plutôt que de me contenter de la survoler... ). Elle explique être danoise du Sud, mais aux origines frisonnes et au dialecte reflétant un subtil mélange de trois régions limitrophes, aux tonalités que j’aime (même si ce dernier - tout comme le danois - semble absolument incompréhensible pour la plupart des gens normaux ;-)).
© Photos – www.Friesland.nl

Tjalks
J’avais déjà poussé ma voile d’Amsterdam à l’IJsselmeer et l’envie de rejoindre le cap Hoorn néerlandais avec des amis gantois, il y a des années. Une adorable petite ville typique, maisonnettes aux façades en escaliers volutés le long de charmants canaux, bordées de ponts basculants. Et une ambiance chaleureuse pour une brève relâche. Sans oublier les innombrables vélos. Un amarrage à couple contre un de ces magnifiques navires « Tjalks » locaux, ces navires de transport à fond plat, aux dérives latérales extérieures, à voile aurique et dont le mât est amovible pour le passage de ponts grâce à un treuil. Manoeuvre qui peut s'effectuer seul ! De véritables petits bijoux de conception.
© Photos – www.Friesland.nl & wikipedia

Mais la Frise, c'est également le terrain de jeux des voileux en mal de compétition. Un ami kiné, voileux acharné (et surtout très doué), de qui nous avions d'ailleurs acquis un F18 il y a quelques années, m'a récemment raconté avoir participé à la plus grande régate de catamarans de sport au monde : le Tour de l'ïle de Texel. Cette régate existe depuis 1978. La prochaine aura lieu ce 18 juin 2022. Plus de 600 catamarans sur la ligne de départ en mer du Nord, piaffant et hennissant pour parvenir à franchir les rouleaux (ou non... ) qui leur fera faire le tour de l'île frisonne en ruant dans les brancards marins sur plus de 100 km en un temps donné. Les écoutes de voiles au bout des doigts, tels des coureurs de chars romains, les rênes en main, qui se croisent dans un stade nautique, penchant dangereusement plus leurs coursiers prennent de la vitesse. Beaucoup de casse et d'embouteillages à prévoir. Départ donné en hélicoptère. Une compétition à ne pas manquer pour les passionnés de cette voile sportive (petite voile, d'accord, mais rapide ! On y monte à plus de vingt noeuds au raz de l'eau, voyez plutôt dans la vidéo ci-dessous). Cela me tenterait bien... Mais pour se faire, il va falloir sérieusement retravailler les abdos et dérouiller les muscles pour se mettre au trapèze (dixit mon kiné ci-avant ;-) ).

Pour terminer ce billet, je ne pouvais m'empêcher de partager quelques extraits d'un groupe local dont les mélodies m'ont souvent fait rêver : le groupe Twarres.  Un jeune duo aux harmonies rafraîchissantes en dialecte frison (notamment). Ils remportèrent un prix musical pour leur interprétation de "Wêr bisto" en 1999. J'espère que leur musique vous plaira autant qu'à moi.


Je vous souhaite un excellent dimanche, et comme on dit en frison " lokkige snein en goed gelok ! ".
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Bribes de Mer

7/5/2022

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Parce qu’aimer écrire débute souvent par aimer lire…
​

Quelques bribes marines composées par un bel auteur québécois du siècle des poètes. A découvrir, ce week-end.

Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.

La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.

La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.

Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.

(Nérée Beauchemin (1850-1931), Les floraisons matutinales)
© Photos – Rêvesdemarins

Que cette journée vous soit aussi douce que ces quelques vers océaniques.
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Moustaches à Bord

1/5/2022

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Aimez-vous les belles moustaches ?

Préférez-vous celle du très célèbre Hercule Poirot, de Sherlock Holmes ou encore de Salvatore Dali ? A moins que vous ne craquiez pour la Nietzschéenne, la Freddy Mercurienne ou l’Offenbachienne. Et portées par un fringant marin en uniforme, elle devient alors irrésistible. Mais, celle qui me rend, moi, complètement gaga, c’est celle de l’équipier aux pattes de velours et au nez en forme de cœur.

Les Neufs Vies des Chats Marins
Les chats, cela n’aime généralement pas l’eau. Et pourtant, entre les félins et les navires, c’est une longue histoire d'amour… Depuis la nuit des temps, les petits monstres à coussinets rosés et moustaches ont été les fidèles compagnons des hommes et des marins dans leurs traversées. La présence de chats à bord était indispensable pour garantir un contrôle de la vermine en mer. En prévention des maladies et préservation des vivres et matériaux nautiques tels que les cordages, fortement appréciés des rongeurs.

Depuis des millénaires, les chats ont été considérés comme des animaux aux pouvoirs quelque peu magiques ou sacrés. De l’Egypte antique aux grandes découvertes en passant par les navigations des Vikings, ils ont fait partie intégrante des équipages maritimes. Les superstitions des marins concernent également les aptitudes particulières de ces petites bêtes. On leur confère ici des pouvoirs surnaturels.

On pensait ainsi à bord que les félins pouvaient tenir en équilibre sur leurs pattes par n'importe quel temps, y compris dans la houle la plus féroce. Les chats polydactyles (ayant un nombre de doigts plus élevé que la normale en raison d'une anomalie génétique) étaient d'ailleurs recherchés comme des créatures rares aux dons précieux dans leurs prouesses d'équilibristes.


La croyance dans les milieux nautiques s'étendait à leurs capacité de prédire la météo. Les chats sont en effet capables de détecter de légers changements de temps, grâce à la grande sensibilité de leur oreille interne. Les basses pressions atmosphériques, précurseurs du temps orageux, rend souvent les chats nerveux et agités et les font réagir aux changements de pression barométrique. 
Lorsque le chat s'agite, le grain rapplique...
Chez les Vikings, les légendes prétendaient que la déesse Freya elle-même se déplaçait sur un chariot tiré par des "Wegies" ou chats des forêts norvégiens, une race de chats aux longs poils, aux oreilles assorties d'un plumet et à la taille et résistance hors normes. Un de ces spécimens m'a "adoptée" il y a des années en choisissant ma demeure et venant tout simplement s'y installer jusqu'à sa 26e année (un vie extraordinairement longue pour un animal de ce type). Une peluche géante au caractère bien trempé. Et son souvenir me demeure extrêment doux (voir photo ci-bas en noir et blanc). 

A Ch’abordage !
© Photos – Wikipedia
Dans l’histoire moderne, de nombreux navires célèbres ont emmené leur mascotte dans leurs odyssées. Pour ne vous en citer que quelques uns :

Sam, l’insubmersible
  • Sam était le chat du navire de guerre allemand Bismarck, qui devait se voir torpillé. Il fut ensuite secouru deux fois avec son équipage et échappa ainsi à trois naufrages successifs avant de rejoindre sa maison de retraite à terre. Un portrait de lui existe dans la collection privée du National Maritime Museum de Greenwich à Londres.
Tiddles
  • Tiddles était le chat sur un certain nombre de porte-avions de la Royal Navy. Né à bord du HMS Argus, il a ensuite rejoint le HMS Victorious. Son poste d'observation favori était le cabestan arrière, où il jouait avec la corde de la cloche. Il a finalement parcouru plus de 30 000 miles (48 000 km) au cours de son service.
Simon
  • Simon était le chat du navire du HMS Amethyst lors de l' incident du Yangtze en 1949, Il fut nommé au grade de « Able Seacat ». Il reçut également à titre posthume la médaille Dickin (une médaille militaire britannique, décernée à des animaux pour l'honneur de leurs actions en temps de guerre) étant ainsi le seul chat à avoir jamais reçu telle décoration, et fut enterré avec tous les honneurs de la marine.
Nansen
  • Nansen était le chat du navire Belgica durant l' expédition antarctique belge, nommé d'après Fridtjof Nansen. Il fut enterré en Antarctique.
Me Chippy
  • Me Chippy (en fait un mâle) était le chat du navire à bord de l' Endurance, le navire de Sir Ernest Shackleton lors de son expédition impériale transantarctique.
Jenny
  • Jenny était le nom du chat du navire à bord du Titanic.
Quelques souvenirs ci-après de chats marins rencontrés au cours de mes navigations.
© Photos – Rêvesdemarins

Alors, chers marins, toujours pas envie d'emmener un minou à bord pour vos prochaines navs ? Une excellente semaine à tous.
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Master & Commander

24/4/2022

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Une fois n’est pas commune, un petit billet en honneur d’une œuvre cinématographique, ce week-end. Si vous avez besoin de repos et de détente, pour quelques heures d’évasion du monde réel, ce billet est pour vous ! Je vous emmène en mer sur une frégate anglaise pour une odyssée délassante avec une relâche aux Îles Galápagos pour une découverte un peu en avance sur Charles Darwin.

Inspiré du roman de Patrick O'Brian de 1969, le film reprend une quête nautique, faite d'honneur, de courage, de batailles et d'explorations du monde comme seuls les siècles des grands marins ont pu en initier...
​

Batailles Napoléoniennes
1805. Quatre ans avant la naissance du père de la théorie de l’évolution. Nous sommes à bord de la frégate britannique de guerre HMS Surprise dans les eaux du Cap Horn. Son capitaine, Jack Aubrey, a été nourri de ses rencontres en Égypte avec le grand Lord Nelson. Sa mission : arrêter un navire français, l’Acheron, par tous les moyens. Ce dernier étant suspecté de vouloir saboter la flotte baleinière de sa Majesté. 

Le navire ennemi semble intouchable. Tel un navire fantôme, il apparaît puis disparaît régulièrement dans leur sillage sans jamais se laisser rattraper. Il échappe plusieurs fois à ses poursuivants britanniques à la faveur du brouillard, du Cap Horn aux Galapagos. Ils sont alors pris dans la pétole durant de longs jours. La tension monte à bord du navire du capitaine Aubrey. L'équipage suspecte l'aspirant de marine Hollom de leur porter la poisse. Le jeune homme n'est pas populaire à bord, trop doux pour le travail... Ce dernier choisit de disparaître en mer. Et, contre toute attente, le vent reprend... La superstition a la vie dure dans le milieu marin.

A bord se trouve Stephen Maturin, le chirugien de bord. Maturin est en réalité un médecin naturaliste, passionné par les découvertes qu'il pourrait faire aux îles Galapagos et bien peu intéressé par les projets militaires de son capitaine. 
Les musiques du film sont particulièrement agréables et bien choisies dans le décor d'époque. Splendides duos d'archers dans une cabine marine en pleine mer. Je vous laisse juger. 

Juste avant Darwin
Blessé dans un accident de tir à l'albatros, Maturin se meurt. Et le capitaine Aubry décide enfin de mettre un terme temporaire à sa poursuite du navire français pour pourvoir à sa guérison. Il fait alors relâche aux Galápagos pour permettre une opération chirurgicale à terre. Une pause pour reprendre des forces et enfin répondre au souhait du médecin naturaliste de découvrir une nouvelle faune. Les îles sont un sanctuaire unique au monde pour certaines espèces. Il est ainsi un des précurseurs fictifs de Charles Darwin qui fera escale dans ce petit paradis terrestre pour cinq semaines en 1835 et y en déduira la théorie universelle de l’évolution sélective. Mais nous prendrons le temps de narrer cette épisode majeur de l’histoire et celle du navire HMS Beagle, qui emmènera Charles Darwin vers la découverte scientifique qui changera la face du monde, dans un billet suivant, dont les fameux carnets de notes viennent d'être récemment retrouvés.

Durant ses observations de la nature fabuleuse de ces îles, le médecin remarque les capacités étonnantes de certaines espèces en matière de camouflage (notamment, celle des "phasmes", insectes à l'aspect de branche de bois). Il en fait part au capitaine Aubrey. Et c'est la révélation... C'est alors que Jack Aubrey s'en inspire pour déguiser son navire en bateau de baleinier et se faire aborder par l'Acheron, tendant ainsi une embûche à son ennemi. Il prend alors enfin pouvoir du navire ennemi qu'il poursuit depuis de nombreux mois.

La nature n'en finit pas d'inspirer les plus grands. Elle est source d'inspiration universelle. 

Je le visionne et le re-visionne sans jamais m’en lasser… Les images, le récit, le contexte historique, le langage nautique de l ‘époque et la musique continuent inlassablement de me charmer. J’espère vous avoir quelque peu sorti de vos tracas journaliers à travers cette fresque marine.

Un excellent dimanche à tous !
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Le Plongeur d’Argent

6/3/2022

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Travailler à l’international comporte quelques avantages malgré les longues heures et les nuits loin de son lit habituel. Et à chaque opportunité, j’en profite pour prendre quelques clichés entre deux réunions. Je vous emmène prendre un bain d’eau bien fraîche ce week-end. Nous partons dans le fjord d’Oslo, en Norvège.

Berceau des grands explorateurs polaires
Fridtjof Nansen, Otto Sverdrup et Roald Amundsen furent les pionniers des expéditions polaires. On retrouve à Oslo, les traces de leurs exploits et une reconstruction grandeur nature de l’un de leurs bateaux, le Fram ainsi que le Gjøa, premier navire à franchir le passage Nord-Ouest. Ceci fera l’objet d’un billet séparé, mais voici déjà de quoi vous mettre l'eau (froide... ) à la bouche. Lorsqu’on découvre les moyens limités avec lesquels ils ont réussi ces défis, on réalise à quel point ces marins avaient du cran et de la persévérance (avec un grain de folie aussi…) au vu des conditions climatiques extrêmes qu’ils ont dû endurer a l’époque dans ces régions inhospitalières du monde. Chapeau (ou plutôt… bonnet... ) bas, messieurs les explorateurs !
© Photos – Rêvesdemarins

Bygdøy, l’île aux musées
Lors d’un précédent voyage à Oslo, de voile celui-là, j’avais déjà eu la chance de me rendre à la presqu’île aux musées. Une péninsule riche en joyaux culturels et historiques, petit paradis pour les amoureux de la mer et des navires. Musée maritime, musée kon-Tiki, musée Fram, musée du folklore norvégien et surtout musée des bateaux vikings, renfermant trois incroyables épaves originales de drakkars. C'est ce dernier que j'avais eu l'occasion de voir. Il est actuellement malheureusement fermé pour rénovation pour pas moins de cinq ans… Si vous voulez en découvrir quelques images, jetez donc un coup d'oeil à un ancien billet sur le sujet : "les sept vies des navires".

Cette fois-ci, je n’ai donc pas résisté à la tentation de retourner dans ce petit Éden pour quelques heures à mon arrivée sur le sol scandinave. Pour les fans de balades à pied comme moi, il vous faudra environ 1,5h de marche pour y parvenir au départ du centre. Mais la promenade, qui passe notamment près des jardins royaux, en vaut la peine (à condition d’être bien emmitouflé en cette saison). Sinon, le vélo et le bus sont de bonnes alternatives pour les plus pressés. Même après le coucher du soleil, on se sent en sécurité dans ces ruelles désertes. Oslo est reconnue comme une ville sûre, avec un taux très bas de criminalité et de chômage.
© Photos – Rêvesdemarins

Pause photos
Après un petit déjeûner de roulades à la cannelle, que diriez-vous d’un sauna bien bouillant suivi d’un petit plongeon dans l’eau glacée du fjord avec vue sur le château, histoire de vous rafraîchir les idées avant d’aller au boulot? Voici ce que mes collègues ont le loisir de faire avant de rejoindre Aker Brugge, ancien quartier des docks transformé aujourd’hui en district financier de la capitale norvégienne, près du centre Nobel. Chaussures de marche fourrées aux pieds et petits escarpins dans le sac. Le sol y reste gelé durant de longues heures et la balade le long des anciens docks se révèle une véritable patinoire. Le soir, après une journée bien remplie, on remet le bonnet, les moufles et les bottines pour un repas traditionnel près du théâtre royal, bien arrosé à la chaleur des lampions et des couvertures de laine dont seuls les Scandinaves ont le secret.

Mais, mon plaisir solitaire reste bien une petite flânerie photos matinale le long du fjord avant de débuter mon marathon de réunions sans pauses. Et ce matin-là, j’ai eu la chance d’avoir le soleil pour réchauffer mes doigts engourdis par le gel sur l’appareil photo et les quais où dormaient encore les vieux gréements de bois blond couverts de givre.
© Photos – Rêvesdemarins

Figurines
La ville regorge de figurines et statues à chaque coin de rue ou en bord de mer. Telles des marionnettes inanimées, elles peuplent les places et les quais de leurs regards figés. L’art contemporain y est célébré de toutes parts, des œuvres les plus raffinées aux plus kitchs. Ces femmes de marins scrutant l’horizon en attendant le retour de leur aimé. Ce plongeur d’argent nommé "Dykkaren", digne d'appartenir à la ligue des 4 Fantastiques superhéros, parfaitement équipé et prêt à pousser une tête dans les eaux glaciales du fjord. Ou encore cet échassier tentant désespérément de garder les pieds au sec (au contraire de sa tête qui n’a pas échappé aux “cadeaux humides” des mouettes ;-)).
© Photos – Rêvesdemarins

En tout cas, moi, j'y retournerai certainement, mais peut-être en été cette fois-ci ! Alors, envie d’un petit voyage au pays du plongeur d’argent ? ​Un excellent dimanche à tous.
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Le Cimetière des Bateaux sans Nom

20/2/2022

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Pourquoi pas un petit billet lecture ce WE ? Allez zou, c'est parti pour une présentation d'un bon roman : "Le Cimetière des Bateaux sans Nom", de l'auteur espagnol Arturo Pérez-Reverte (traduit de l'espagnol).
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Roman de mer, évidemment... Mais un ouvrage qui plaira peut-être également aux férus d'histoire, de politique, de jeux de pouvoir, de cartographie, méridiens et latitudes, de géographie, batailles navales, et de suspense avec un zeste de désir et une bonne histoire de corsaires. Envie d'en savoir plus ?

Carte Urrutia
Nous sommes en Espagne. Tout débute dans une salle de ventes aux enchères de Madrid où le prix d'une ancienne carte marine, l'Urrutia, monte indécemment dans le nombre de zéros pour son acquisition, entre une mystérieuse acheteuse blonde aux taches de rousseur et un mafiosi aux yeux globuleux. Mais pourquoi tant d'acharnement à obtenir cette vieille carte? Un homme, Coy, erre dans cette salle de vente, le vague à l'âme. Coy est un marin sans navire. Exilé de la mer suite à un naufrage malheureux, il tente de retrouver son océan à travers les musées maritimes, les balades sur le port et les almanachs nautiques. Coy va mettre les pieds dans une affaire aussi étrange que complexe, à la recherche d’un navire - le Dei Gloria - naufragé au XVIIIe siècle dans les eaux espagnoles, à la suite de la poursuite impitoyable du brigantin par un chébec corsaire. Un seul survivant et témoin du drame, un jeune pilotin... Mais ses écrits reflètent-t-ils réellement toute la vérité des faits ? Le marin exilé se lance à la recherche d'un navire et d’une déesse aux milliers de taches de rousseur, qui l'attire inéluctablement dans ses filets… La promesse d'une cassette contenant pas moins de quatre cents émeraudes… Une chasse au trésor pas comme les autres.

Le Méridien secret
Pour retrouver une épave, il faut des coordonnées marines fiables…. Mais voilà, les méridiens de l’époque - celui de Greenwich n’étant pas encore la référence -, étaient divers… Paris, Carthagena, Tenerife, Cadix… Sur lequel se baser pour lancer les recherches du navire disparu? Et puis comment traduire les anciennes coordonnées sur une carte moderne pour retrouver la localisation exacte des navires perdus? Et si sa longitude était calculée sur un méridien secret,,,, Une énigme liée à l’histoire des Jésuites, à l’époque où leur ordre est sur le point d’être banni du territoire… Un prisonnier qui subit la question durant plus de vingt ans, pour révéler la clé du secret du capitaine du navire enfoui dans les flots avec son trésor et sa localisation marine… Une plongée dans l’univers fascinant des religieux aux secrets marins bien gardés.
​© Photos – Wikipedia

Les Langoustes vertes
Un fond de sable. Des langoustes d’une couleur inhabituelle…. Vertes, comme le bronze des canons coulés de la frégate pirate. Leur carapace ayant la propriété de prendre la teinte de leur environnement pour se camoufler… Mais où et comment trouver ces fameuses langoustes ? Comment retrouver leur trace dans les eaux troubles ? Et une fois les épaves mises à jour, contiendront-elles encore les précieuses émeraudes ? La structure de bois n’aura-t-elle pas enfoui leur fabuleux chargement ? Les plans du navire permettront-ils de découvrir le trésor des Jésuites ? Tant de questions à résoudre à bord d’un simple voilier pour parvenir au but tant convoité avant les chasseurs de trésors aux moyens mafieux illimités et surtout sans scrupules pour parvenir à leurs fins,,,

Un roman qui débute lentement, à la langue quelquefois un peu plus ardue à suivre par son vocabulaire technico-historique. Mais qui vaut la peine de s’accrocher. Le suspense étant total au fur et à mesure de la lecture. Et qu’en est-il du fameux cimetière des bateaux sans noms auquel le titre du roman fait référence, me direz-vous ? Je vous laisse découvrir de quoi il en ressort en lisant ce roman accrocheur !

Je vous souhaite beaucoup de plaisir de lecture. Un excellent dimanche à tous, pas trop venteux.
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Au Bout du Rouleau

11/12/2021

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Back to my favourite place, il y a quelque temps. Nieuport, mer du Nord. Les dunes entre Nieuport, Lombardsijde, Oostdunkerke et Coksyde. L’estacade. Le port de plaisance. Les mouettes, les phoques et les cormorans. Le froid qui s’insinue et la bise qui pique. Les vagues incessantes. Le phare rouge et blanc et sa lueur rassurante. Le vent et sa musique dans les haubans. Le soleil couchant sous les nuages de décembre.

La mer en hiver, superbe et majestueuse. La mer et ses rouleaux, puissants et incessants, comme ceux de la vie. Ceux qui retournent, renversent, fatiguent. Ceux contre lesquels on nage et se bat inutilement. Ceux qui empêchent de dormir et réveillent dans la douleur et l’épuisement. Ceux qu’il vaut mieux suivre et étreindre plutôt que de tenter de repousser. Des rouleaux sans surcis, qui dansent et submergent. Ceux qui semblent parfois les plus forts.

Ces rouleaux qui malmènent l’immunité, alliés des petits monstres houleux et autres hydres, ogresses d’énergie. Ces rouleaux dont on ne voit pas la fin dans leur ronde récurrente. Ceux qui cassent, pèsent et exténuent le corps et l’âme. Ces vagues scélérates qu’on voit venir sans pouvoir les éviter ni changer de cap. Ces tourbillons qui chavirent nos navires sans qu’on puisse les éviter.

Alors, on remonte le zip de son ciré, on baisse la tête et on attend patiemment que la tempête passe. On s’enferme dans le carré. On met le voilier à la cape et on s’accroche à tout ce qu’on peut. Et avec beaucoup de patience, de courage, de repos et de philosophie, les vagues rondes finiront bien par s’éloigner. Elles laisseront parfois les voiles en lambeaux et le marin au bout du rouleau. Quelques fois, la tourmente emportera même le mât ou le gouvernail. Mais, si la coque tient le coup, le marin reprendra des forces et trouvera un moyen de franchir la houle pour rentrer à bon port.
"Le Temps est la laisse sans mer, sans sable, sans rive, sans rouleau, sans écume. Echouage d'un espace autre que l'espace en amont de l'espace. Site perdu du perdu. Vide." (Sordidissimes, Pascal Quignard)
© Photos – Rêvesdemarins
Un excellent dimanche à tous, sans trop de rouleaux.
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Spidermen

16/10/2021

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Que diriez-vous d'une histoire de super héros, ce dimanche ?

Le marin était tranquillement assis sur la pont lorsqu’il sentit une infime caresse sur son bras dénudé. Il aperçut alors une minuscule araignée grimpant sur son coude. Comme une petite brise, mais un peu plus insistante. De caresse, la sensation se mua en brève douleur. “Aïe, elle m’a mordue, la goulue ! “

Un récit qui aurait pu débuter comme un roman de Marvel et un de ses super héros…

Les gabiers, hommes-araignées
Sur le plancher, une araignée, se tricotait des bottes... 
Je me souviens de cette chanson enfantine que me fredonnait ma marraine pour m'endormir lors de ma toute petite enfance. Et pourtant, elle n’est pas tout à fait parvenue à me faire aimer les araignées... Même si je reconnais qu'elles sont d'utilité à notre environnment, qu'elles soient petites à longues pattes ou grosses velues, je les préfère loin de moi et surtout en dehors de mon habitation. Pourtant, résidant à la campagne, elles adorent s'y prélasser, surtout en automne.

Par contre, leur travail de tisserands m'épate et je dois bien reconnaître qu'elles s’avèrent être des couturières hors pair. Leurs toiles sont de véritables petits bijoux, surtout lorsque baignées de la rosée matinale. Et c’est alors que leur travail de patience me fait penser à toutes ces magnifiques architectures de cordages sur les vieux gréements et à ces Spidermen de la marine.
© Photos – Rêvesdemarins
Sur les navires traditionnels et les vieux gréements à voiles carrées, les échelles de haubans qui permettaient de monter au mât, ressemblaient étrangement à d’immenses toiles d'araignées. Et les marins qui devaient s’y rendre jouaient aux équilibristes pour y grimper en pleine houle. Ils y déambulaient tels des funambules entre espars, vergues et haubans. Imaginez-vous devoir imiter Tarzan, mais sur des lianes en pleine mer à plus de soixante mètres de hauteur, et surtout par une mer démontée et des vagues qui font tanguer le navire dans tous les sens, dans un roulis amplifié par la hauteur des vergues. Les gabiers étaient ainsi les ancêtres de l’homme-araignée pour monter dans la mâture, et manœuvrer les voiles en marchant sur les enfléchures, cordages horizontaux fixés sur les haubans entre les divers mâts. En plus d’un diplôme de marin, il leur fallait les qualités d’alpinistes expérimentés pour escalader les centaines d’échelons brinquebalants pour y aller prendre un ris dans les huniers, atteindre les voiles à ferler, les bouts à démêler, la lanterne de mât ou encore le panier ou la plateforme du gabier.

Le mot “gréement “ vient d’ailleurs du vieux norrois “greida”, qui signifie “arranger”, “serrer” ou “défaire”.
© Photos – Rêvesdemarins
“Chargé des manœuvres les plus hautes, il perçoit par conséquent une solde plus élevée que les autres matelots. Les voiles les plus hautes sont les plus difficiles à ouvrir ou fermer, surtout par gros temps où les mouvements du navire sont amplifiés par la flèche du mât pouvant atteindre jusqu'à 60m sur les plus gros navires (navires de premier rang).” (Source: Wikipedia)
Les gabiers chargés des manœuvres les plus hautes, commandaient aux matelots même s’ils n’avaient pas le statut d’officier. Ils étaient considérés comme les meilleurs marins du navire et bénéficiaient d’un statut particulier. Ils étaient des experts en noeuds marins et maniement des garcettes de ris servant à ouvrir ou fermer les voiles.
© Photos – Valéry Vasilesvskiy @photonord.ru

Bon, alors, la prochaine fois que je croiserai une de ces petites (ou grosses) bestioles, j’y réfléchirai deux fois en pensant à toutes ces jolies échelles de mâts qu’elle pourrait tisser. Et qui sait, pourrais-je tolérer la cohabitation de sa toile devant ma fenêtre (euh... à l’extérieur… ).
Un excellent dimanche à tous.
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Quai du Miroir

15/8/2021

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Nous repartons à Copenhague ce dimanche, pour une petite visite d’un des plus jolis quais le long de l’eau que la ville ait à offrir. Je vous emmène à Nyhavn.

Nyhavn - "nouveau port"

Du danois prononcé [nu hɑwn] (hé non… Rien ne se dit comme on l’écrit dans cette langue ! ). Construit et creusé dans les années 1670 à 1673, le canal de Nyhavn était une passerelle vers la mer de la vieille ville intérieure de Copenhague à la Place Royale. Il servait principalement aux navires cargos et aux pêcheurs, connu pour ses bières, ses marins et ses maisons de plaisir. Le petit canal intérieur fut ensuite repris pour le trafic de marchandises des petits vaisseaux danois interne jusqu’aux années post WWII. Les navires désertèrent bientôt l’endroit et les quais colorés furent alors reconvertis en port historique, pour le plus grand plaisir des touristes.
Ses maisons bigarrées de bois datent du XVIIe et XVIIIe siècle. La plus ancienne remonte à 1681. Chacune d’entre elle porte son histoire bien à elle. Et j’ai l’incroyable chance d’avoir un équipier au travail qui y a passé quelques années. Cette semaine, il m’a donc emmenée y faire un tour le soir pour une mini visite guidée privée, anecdotes en prime. Les bâtiments sortant tout droit d’un conte de Hans Christian Andersen (qui a vécu au nr 18 du même quai), sont bordées d’une flotte de vieux gréements en bois le long desquels je ne me lasse pas de flâner malgré les touristes. Y sont notamment amarrés le Svalan, le Anna Møller, le Mari (navire de contrebande), le XVII Gedser Rev (navire musée) ainsi que le Bådteatret (navire théâtre). Le port compte également quelques grands navires à voile, comme le Halmø, le Mira (ketch convoyeur de craie) ou encore le Lilla Dan, à bord desquels j’ai bien l’intention d’embarquer pour une balade le jour où mes activités professionnelles me laisseront quelques heures de répit pour y tirer un ou deux bords sur les eaux danoises.
© Photos – Rêvesdemarins

La mer touche au plus profond de l'homme. Dans la lumière du soleil, n'est-elle pas le miroir de l'âme humaine ? (Philippe Poisson)
Les reflets de l’eau prennent parfois des airs de tableaux impressionnistes, abstraits voire même cubistes. Les images s’inversent, méandrent, se torsadent et ondulent. Les teintes des objets reflétés par l’eau se mélangent à la lumière pour ainsi faire naître une réalité nouvelle, quelque peu distordue, leur donnant une toute autre dimension.
© Photos – Rêvesdemarins

Nyhavn by night
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme dans le déroulement infini de sa lâme. (Charles Baudelaire)
La nuit, le quai se transfigure en kaléidoscope de lumière : fenêtres illuminées des ombres des vieilles maisons, terrasses multicolores, centaines de petits drapeaux, enseignes colorées des établissements d’où s’échappe une ambiance chaleureuse et enjouée au son des musiciens des rues, des chopes qui trinquent et des rires, feux incandescents des navires et hublots aux tons diaphanes. De quoi rendre jaloux les pointillistes les plus avant-gardistes. Un festival de teintes et de formes plus ondulantes les unes que les autres. Bref, de jour comme de nuit :  j’aime.
© Photos – Rêvesdemarins

Toujours pas envie de me rejoindre découvrir le quai du miroir et la capitale danoise après ces quelques images inversées ? Je vous souhaite à tous une excellente semaine.
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Par Vents et Marées

18/7/2021

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L’océan emporte nos corps et nos cœurs
Brinquebalant nos sens et nos humeurs
Assoiffés de sel, d’eau et de mémoires
Désespérés de brises, de vagues et d’exutoires

Par vents et marées, le goût de l’eau persiste
Par temps et années, l’image du bonheur résiste
Les voyages finissent sans pourtant s’envoler
Les visages demeurent immortels à jamais

Les vagues reculent pour laisser place aux brisants
Les sables avancent comme les aiguilles des ans
Marin d’un jour, marin toujours
Navire d’un détour, d’une vie parcours

Le ressac qui revient avec insistance
Visages qui portent la souvenance
Un instant de rêve sur les bords de nos routes
Des épopées qu’on regarde par la poupe

L’horizon qui recule un peu plus chaque instant
Le bleuté du miroir devenu incandescent
Ces embruns qu’on regrette durant les jours sans vent
Et les lames de fond qui prennent les devants

Les mois et les journées refoulent les images
Mais pas le souvenir d’hier
Les vents et les marées repoussent les vagues
Mais pas la force de la mer…
© Photos – Rêvesdemarins

Il y a tout juste six mois, les voiles du destin emmenaient un grand marin de l’autre côté de l’horizon, bien trop tôt. Aujourd’hui, il aurait également célébré son nouveau printemps en agréable compagnie, sans aucun doute en mer et très probablement avec un bon ‘ti punch à l’arrivée au port. Alors, bon anniversaire cher capitaine... Merci pour tous ces merveilleux souvenirs et ces belles leçons de vie en mer que tu nous as léguées. Les vents et les marées repoussent les vagues mais pas la mer.

Un excellent dimanche à tous.
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