Petit billet photos, ce week-end. Peu de texte. Beaucoup d'images.
Novembre est le mois de l'année que j'aime le moins. Souvent sombre, humide, froid. La fin de la saison de voile. La fin de l'automne. Pas vraiment encore l'hiver mais plus tout à fait l'automne. Fréquemment un mois d'accidents, de malchance ou de maladies. Files, brouillards, retards... Bref, un mois que j'espère voir passer rapidement. Cependant, cette année, la nature est en retard sur son horaire. Et le mois de novembre nous a donné de magnifiques lumières de fin de saison. Les arbres portent encore leurs feuilles, toutes d'or et de pourpre. Alors, voici novembre en images.
© Photos – Rêvesdemarins
Un bon moment pour un petit tour avec une amie chère dans un des plus beaux parcs (à mon sens) de notre petit pays : le parc Solvay à La Hulpe. Un endroit idéal si vous avez envie de calme, de sérénité, avec son château de contes de fées, ses arbres centenaires et sa visite botanique tout près de Bruxelles. Balade charmante garantie. Et si vous y allez au coucher du soleil, vous aurez peut-être ma chance d'y apercevoir quelques fantômes sympathiques du festival "Lanterna Magica" où vos enfants pourront s'émerveiller de lumières fantastiques. dans un parcours à la lanterne.
© Photos – Rêvesdemarins
Avant de repartir comme tous les mois vers le Nord et son froid piquant, je vous souhaite de belles promenades, en forêt ou en mer. Un excellent dimanche à tous.
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Voici maintenant quelques mois que ce blog est resté silencieux. Et quelques messages bienveillants de lecteurs fidèles inquiets quant à la raison de ce vide littéraire. Alors, un petit billet histoire de rassurer les amateurs du billet dominical et de reprendre le flambeau peu à peu.
Du travail à gogo, quelque temps de maladie pour enfin parvenir à me débarrasser des vilaines petites bébêtes, une situation privée quelque peu compliquée à gérer et tout cela entre près de la moitié de mon temps à l’étranger pour mon métier. Bref, de quoi remplir 78h par jour. Mais, l’activité m’a toujours mieux convenu que l’oisiveté ou la dépendance. Donc, je m’estime chanceuse en cette période globalement chahutée.
Ces deux dernières années m’ont emmenée sur les pas de nombreuses capitales européennes. Et même si mes horaires ne m’ont pas vraiment permis de visiter les différentes villes à mon aise, le fait de me trouver ailleurs recèle cet indicible charme de se sentir dans un autre monde: autres teintes, senteurs, goûts. Autres accents, couleurs d’yeux et de chevelures. Autres architectures et rythmes de vie. Autres climats, cultures et modes de vie. C’est une joie de marcher en rue et de découvrir de nouvelles façades, de survoler les frontières de notre Europe et de voir le soleil se lever sur les ailes d’un avion au lieu de la fenêtre de ma cuisine. C’est un privilège de dormir dans une chambre d’hôtel cossue même si ce n’est que quelques heures entre deux réunions et que mon lit douillet familial me manque. C’est un luxe de rester à table devant un repas copieux pour une discussion professionnelle même si je ne rêve que d’un simple morceau de pain et de fromage au lieu d’un festin interminable de plats. C’est une bénédiction de pouvoir rencontrer des nouvelles personnes dans un pays qui n’est pas le mien en m’y sentant accueillie avec gentillesse alors que je serais bien auprès des miens. C’est tout simplement une richesse que de pouvoir découvrir le monde malgré la fatigue que les voyages d’affaires entraînent inexorablement.
© Photos – Rêvesdemarins
Les voyages forment la vieillesse…
Lorsque je rentre éreintée avec ma valise et que je dois déjà repréparer la suivante, je me demande parfois quelle drôle de vie je vis. Et parfois, je doute… Mais, si je suis honnête avec moi-même, je pense à tous ces gens qui ne pourront jamais voir d’autres choses que leurs quatre murs ou le même quartier toute leur existence. Je pense à tous ces rêveurs qui ne pourront jamais voler ni naviguer. Je pense à tous ceux qui n’auront pas mon aubaine de pouvoir être fatigué d’avoir parcouru les sept lieues… Et mes soucis me semblent alors tellement insignifiants.
Notre famille internationale (dont je suis très fière) et notre grand-père nous ont légué leur amour pour les voyages et les découvertes. C’est dans notre sang, mon ADN. Ils ont inlassablement poursuivi leurs périples jusqu’à un âge relativement avancé. Alors, tant que ma situation me le permettra, je continuerai à jouir de cette chance incroyable que celle de pouvoir parcourir les chemins, ouvrir mon esprit au reste du monde et de partager ainsi mes émerveillements.
Je vous souhaite telle chance. Un excellent dimanche à tous et à très vite.
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May 2023
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