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Les Cavaliers du Vent

29/8/2020

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Je vous emmène à la plage en mer du Nord, ce WE, pour une rencontre pas comme les autres. Nous partons à la découverte d'étonnantes “bêtes de plage”.

Croyez-vous aux animaux fantastiques ? Théo Jansen, lui oui. Il en est même le génial créateur. Depuis 1990, les tuyaux de pvc prennent vie sous la main du vent et celles de cet artiste, au profil de scientifique passionné de nature. Assemblés pour former des structures cinétique complexes, ils se transforment en animaux aux allures fantasmagoriques se muant sous le souffle du vent du Nord. Un peu comme si Eole leur avait insufflé une étincelle de vie.

Un succulent mélange d’art, d’ingéniérie, d’amour du vent et de poésie. Ces chimères géantes dans le sable semblent posséder une volonté propre, en se déplaçant au gré des humeurs du vent. Nul besoin de moteur, de main de l’homme ni de roues. Elles marchent seules, dès qu’Eole vient chatouiller leurs articulations décharnées.

Certains ont des ailes, d’autres des jambes, d’autres encore des nageoires. Trois, dix, vingt parfois même plus. Tels des chenilles et des insectes de mer colossaux, ils se nomment Omnia, Suspendisse, Adulari, Umerus ou encore Ordis. Chacun d’entre eux possède son nom, son mouvement et son caractère propre. Chacun sa cinétique et sa manière de marcher, de courir, de galoper bien à lui. Une course fluide. Des hippocampes du sable. Des cavaliers du vent, fous de la mer et du rivage. Des écuyers libres qui déambulent en toute majesté, poussés par une main invisible.

Elles plairont à certains et en effrayeront d’autres par leur aspect de monstres squelettiques. Moi, je les trouve simplement magiques et elles me font rêver.
Avec les années, l’anatomie de ces bébêtes se complexifie. Elles se dotent de senseurs qui peuvent repérer les points d’eau et les vagues, pour éviter que leurs “pattes” ne s’enfoncent dans l’onde sans plus pouvoir en sortir. Elles gagnent même une sorte d’”estomac d’air”, réserve qui leur permet d’emmagasiner du vent pour les moments sans brise pour les faire avancer.

Si comme à moi, ces jolies bestioles vous parlent, jetez donc au coup d’oeil au site de leur génial inventeur sur https://www.strandbeest.com.
J'en profite pour souhaiter une fois encore un très joyeux anniversaire à mon petit filleul Attila, qui est fou de chevaux et d'animaux merveilleux (et que je compte bien emmener un jour voir ensemble ces jolies bêtes de plage).

Un excellent dimanche à tous.

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Bulles de Vie

23/8/2020

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J’aime ces matins qui virent à présent peu à peu vers les teintes de l’automne, les herbes parées d’une douce rosée. Un peu comme si la mer prenait possession de la nature avant que le soleil ne reprenne ses droit sur le sol mouillé. Une bulle d’eau, pure et étonnante, pour nous faire rêver. Cela vaut bien un poème...

Bulles de vie, au temps volées
Instants furtifs, brève beauté
Eaux mouvantes, remous imprévisibles
Sphères étonnantes, phylactères invisibles

Bulles d’air frais, qu’on respire à fond
Doux au palais, frais au goût rond
Havres de paix, repos inopiné
Heures à l’arrêt, songe d’été

Matinées fluides, capes de rosée
Ombres liquides, velours nuitées
Colliers de perles, trésors de l’eau
Ni fades, ni ternes, précieux joyaux

Gouttes de bonheur, perles de rire
Sans bruit ni heurts, gouttes de vie
Larmes salées, au goût sucré
Plaisir fugace, à déguster

Beauté fragile, miroirs perlés

Bijoux labiles, rondes dorées
Caresse timide, cœur de buée
Étreintes d’eau, unions nacrées


Hasard du jour, ou destinée
Secondes flots, rêve éveillé
Bulles détours, lignes de vie
Cercles atours, secrets de pluie
© Photos – Rêvesdemarins

Je vous souhaite quelques unes de ces bulles de vie qui la rendent tellement pétillante. Un excellent dimanche à tous !
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Rêves à venir - 3e partie

16/8/2020

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Notre second billet sur le sujet (juin) s’est terminé sur une longue pause-repos aux Açores, un de mes coins préférés. Mais le temps passe et l’appel du large retentit. Alors, prêts pour la troisième partie de ce périple imaginaire ?

Nous voici donc repartis en mer pour une dizaine de jours de traversée atlantique avant de revoir une côte. Direction Madère. Les côtes verdoyantes et vallonnées des Açores disparaissent doucement à l'horizon, pour ne laisser qu'un souvenir féériique d'un séjour au pays des volcans portugais.

Des soirées infiniment étoilées (sans pollution lumineuse) avec Vénus pour tout soleil de nuit. Le vol des oiseaux de mer. La mélodie du vent et des vagues. Quelques dauphins joueurs devant l'étrave. Mis à part une ou deux rencontres nocturnes avec des cargos sur une potentielle route de collision qui n'ont pas vu le voilier ou n'ont pas directement l'intention de se dérouter pour un rafiot à voile 
(vive l'AIS et la VHF... ), pas grand'chose pour déranger la traversée jusqu'à l'arrivée à la première terre visible. Une belle navigation en gros. 
Madère. Verdoyante, luxuriante, majestueuse par sa nature. Idéal pour reprendre son souffle avant de viser l'Afrique, la grande. Ensuite, on met les voiles (celles du bateau et les autres... ) pour une petite balade au Maroc. Bon, d'accord, les ports et les marinas, ce n'est pas le pied. Un peu rudimentaire. Et les tergiversations pour la paperasse et le ravitaillement ne sont pas toujours de tout repos. Mais, après tout, cela fait partie du charme local, non ? Ensuite, petite pause à terre pour rejoindre le pays des Berbères et passer quelques nuits à la belle étoile en bivouac dans les immensités désertiques. 
© Photos – Wikipedia
Ensuite, on repart vers le Nord. Cap sur Carthage, Tunisie. J'ai toujours eu envie de découvrir ses ruines. Cependant, l'Afrique est dans le chemin pour y parvenir. Il va falloir contourner. On remonte donc vers l'entrée de la Méditerranée, via le détroit aux singes. 
Plus on avance, plus la couleur de l'eau change. Elle devient plus grise, moins bleue. Et on croise un peu plus de navires. Gibraltar n'est plus loin. La tentation est grande de mettre le cap sur le Nord déjà pour une escale à Cadix. Mais, non, ce sera pour le retour. Bien vérifier que le courant et le vent soit avec nous. Sinon, impossible de rentrer dans le fameux détroit. Et alors, il faudra attendre le bon vouloir des dieux marins. Mais toutes les conditions semblent idéales pour une fenêtre de passage. Alors, on y va ! Sur bâbord, les côtes espagnoles. Sur tribord, c'est l'Afrique. Les montagnes de l'Atlas se devinent dans la brume. Le rocher aux singes pointe son nez au bout de la longue vue. Au nord de Tanger, les cargos se multiplient. Nous voici sur la route commerciale. Il va falloir faire gaffe.

Pas trop envie de m'y arrêter. Trop de touristes anglais et espagnols... Pourtant, cette mini-Londres au soleil avec ses cabines téléphoniques rouges à deux pas des bars à tapas, c'est assez rigolo après tout. 

Puis, une longue navigation s'en suit alors le long des côtes marocaines jusqu'à la pointe du continent africain. Et bientôt les premières pierres de sable apparaissent le long de la côte tunisienne. Nous voici au pays des Phéniciens et des Romains. Carthage, la rivale d'Alexandrie, est à nous. Visite archéologique !

Je continue ma route vers Malte pour une courte escale puis je repars vers la Crète que j'ai envie de revoir. Le palais de Minos, Cnossos et ses ruines colorées, ses gorges d'enfer et ses jolis petits ports. Le tout, c'est d'y aller en dehors de la période touristique (comme partout... ). 
© Photos – Wikipedia

Je fais le tour de l'île au Minotaure pour redescendre tout droit sur Alexandrie. Histoire de ne pas faire de jaloux après Carthage et d'aller à la recherche de son phare et ses trésors engloutis à l'entrée du port. Me voici en chemin vers une des sept merveilles du monde. Et là, je me pose pour un bon bout de temps. Je troque le voilier pour un felouque pour une remontée du Nil. Cela fait bien trop longtemps que les piramides, le sphinx et les nombreux temples m'appellent. Et le temps s'arrête... Les aiguilles de ma montre tournent soudain à l'envers, de presque 6.000 tours-années.  
© Photos – Wikipedia
Les yeux pleins d'étoiles et de retour dans la Méditerranée, je poursuis mon périple pour visiter les contrées du croissant fertile : Jaffa, le plus vieux port de la région, puis Jérusalem, Acre, Jordanie, avec une pointe dans les sites les plus beaux de Syrie, d'Iraq et un long périple à travers l'histoire de l'Iran et ses merveilles passées (ou du moins ce qu'il en reste).  

Arrivée ensuite à Beyrouth, par la mer... Les derniers événements ne le permettront peut-être pas. Mais, comme ceci est un rêve, tout devrait donc y être possible. D'ici la réalisation du rêve, le petit Paris du Moyen-Orient, sera reconstruite. Et je pourrai faire escale dans le petit port de Jbeil (Byblos).

Après ces étapes moyen-orientales, petit détour pour revoir Chypre. Je ne l'ai vu que pour le travail, il y bien des années et j'ai été sous le charme (avec en prime une représentation d'Aïda dans les ruines d'un vieux port au soleil couchant. Magique... ). Base idéale pour rallier la Turquie où je souhaite faire de très nombreuses balades : Antalya, Termessos, Phaselis, Mira, Fethyie, Side, Marmaris, Bodrum, Pergame, Aphrodisias, Didyme, sans oublier de revoir les fabuleuses Ephèse et Pammukale. Combinaison de la joie vélique, de la beauté marine et des plus fabuleux vestiges antiques de toute la Méditerranée. Dommage, tout comme au Moyen-Orient, que les politiques et les religions se mettent si fréquemment en travers de la préservation culturelle de notre passé. La Cappadoce serait un détour fabuleux. Il faudrait alors compter quelques vols d'avion en plus pour y passer un peu de temps. A réfléchir.
© Photos – Wikipedia
Après ces visites, je ne suis toujours pas rassasiée de voile ni de culture. Remontée alors le long de la côte ouest turque pour rallier un bijou sans pareil... La cité à la croisée des cultures : Istanbul. En espérant que Hagia Sophia sera encore visible pour les touristes... Une étape dont je me délecte. Visite à des amis danois (et voileux) qui viennent de s'y installer dans un appartement donnant sur la baie... L'occasion de flâner dans les bazars, le long des palais (Dolmabahçe, Topkapi, Basilique cisterne... ) donnant sur l'eau, et de rêver à une époque lointaine où les diverses couleurs de peau et religions s'y côtoyaient sans animosité et avec grand respect. Quel plaisir que d'entrer dans le Bosphore à la voile et d'y croiser la jolie Tour de Léandre (Maiden tower)...
© Photos – Wikipedia

Bon, hé bien... Lorsque je rêve, je rêve grand manifestement... Il va falloir une 4e partie de ce billet pour parvenir à terminer ce périple imaginaire... Le chemin d'Istanbul à Nieuport est encore long. Et surtout riche en endroits de pélerinage vélique ! (Ma bucket list est décidément très longue... )

Je vous souhaite ici un excellent dimanche. Rêvez bien de votre liste à vous ! Qui sait, si nos listes se recoupent, nous croiserons-nous dans un monde imaginaire !
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Oiseau de Mer

9/8/2020

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Superbe dans sa robe immaculée drapée d'une large plume d'or. Lorsqu'on le croise en mer, on ne peut s'empêcher de le regarder planer sans bruit sur les flots. On ne voit le magnifique doré de son plumage que lorsqu’il étend ses larges ailes en vol. Sa cape couleur de soleil attire l'oeil au loin. Il ne laisse pas indifférent. Qu'on aime ou non ses formes, il en impose. Il file avec le vent, le poursuit, le devance et joue avec ses humeurs. Il vole sur les vagues, tel un grand goéland. Un oiseau de mer à la fois puissant et léger qui plane juste à la surface de l'eau. Une véritable bête de course, un champion du vol à voile.

Une mouette géante, acrobate silencieux que ce soit à travers les grands vents ou les grains. Lorsqu'il prend son envol, il laisse le monde et ses soucis loin derrière lui pour partir vers le grand large. Il tourne gracieusement sur les crêtes nacrées, batifole savamment entre les écueils et prend quelques pauses rafraîchaissantes au soleil lorsque l'air le boude. Un oiseau de mer pas comme les autres. Une espèce rare à protéger. Une espèce surtout belle à découvrir et admirer.

Son petit nom : un Amalia (du vieil allemand qui signifie "brave"). Joli, non ?
© Photos – Rêvesdemarins
Oiseau de mer, oiseau de feu.
Porteur de rêves, porteur de bleu.
Messager du vent et des courants.
Passager de bon aloi, emmène-nous cent fois.
Il niche actuellement aux abords du littoral belge. Même si on le trouve parfois dans des contrées bien plus reculées telles que dans l'Atlantique ou les mers du Sud. Il aime le soleil et les mers turquoises. C'est un oiseau sociable qui apprécie la bonne compagnie. Un grand voyageur d'humeur taquine et joyeuse, toujours prêt à de nouvelles aventures marines. 
Alors, aux amoureux de la nature, c'est le moment où jamais de faire un peu d'ornithologie marine. Si un vol sur ce magnifique volatile marin vous tente, n'hésitez pas à planifier une journée ou un WE pour le découvrir. Pour plus d'infos : www.sailaway.be (Alexis ou Sylvie Guillaume). Vous ne le regretterez pas !

Un excellent dimanche à tous. Et bon vent si vous décidez d'aller faire un tour sur ce joli oiseau !
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L’Ecrivain de L’Eau

2/8/2020

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La chaleur des derniers jours nous fait rechercher la fraîcheur de l’eau. Et ces derniers jours, j’ai découvert une petite créature ressemblant à un scarabée qui semblait se noyer dans un point d’eau. J’ai attrapé une feuille pour la sortir avant de réaliser que cette petite merveille de la nature était en réalité tout à son aise dans le milieu aqueux, écrivant et dessinant des lignes à la surface de l’onde, telle un minuscule poète aquatique.

Alors, pourquoi ne pas revenir à ma formation d’origine à travers une interprétation linguistique libre d’un superbe texte d’un grand auteur de chez nous qui a tellement bien décrit l’eau et ses étranges habitants...

O krinklende winklende waterding, Met 't zwarte kabotseken aan,
Wat zien ik toch geren uw kopke flink. Al schrijven op 't waterke gaan!
Gij leeft en gij roert en gij loopt zoo snel,
Al zie 'k u noch arrem noch been; Gij wendt en gij weet uwen weg zoo wel,
Al zie 'k u geen ooge, geen één. Wat waart, of wat zijt, of wat zult gij zijn?
Verklaar het en zeg het mij, toe! Wat zijt gij toch, blinkende knopke fijn,
Dat nimmer van schrijven zijt moe? Gij loopt over 't spegelend water klaar.
En 't water niet méér en verroert. Dan of het een gladdige windtje waar, Dat stille over 't waterke voert.

O schrijverkes, schrijverkes zegt mij dan, Met twintigen zijt gij en meer,
En is er geen een die 't mij zeggen kan: Wat schrijft en wat schrijft gij zoo zeer?
Gij schrijft, en 't en staat in het water niet, Gij schrijft, en 't is uit en 't is weg;
Geen Christen en weet er wat dat bediedt: Och, schrijverke, zeg het mij, zeg!
Zijn 't visselkes daar ge van schrijven moet? Zijn 't kruidekes daar ge van schrijft?
Zijn 't keikes of bladtjes of blomkes zoet, Of 't water, waarop dat ge drijft?
Zijn 't vogelkes, kwietlende klachtgepiep, Of is 'et het blauwe gewelf,Dat onder en boven u blinkt, zoo diep,
Of is het u, schrijverken, zelf? En 't krinklende winklende waterding, Met 't zwarte kapoteken aan, Het stelde en het rechtte zijne oorkes flink, En 't bleef daar een stondeke staan:’

Wij schrijven.’ zoo sprak het, ‘al krinklen af. Het gene onze Meester, weleer,
Ons makend en leerend, te schrijven gaf,
Eén lesse, niet min nochte meer; Wij schrijven, en kunt gij die lesse toch
Niet lezen, en zijt gij zoo bot? Wij schrijven, herschrijven en schrijven nog, Den heiligen Name van God!’


Guido Gezelle, 1857
O, petit écrivain de l’eau, qui tourne et méandre encore. Sous ton sombre de nuit manteau. Que j’aime tant te voir déambuler en écrivant sur l’eau, Plein de vie, évoluant et t’encourant si vite sur les flots.

Sans bras ni jambes, sans peine sur l’onde, tu fais et trouves ton chemin. J’ai beau chercher tes yeux en vain. Qui donc fus tu, es-tu, où seras-tu ? Raconte-moi et dis-le moi donc. Petite chose qui brille, qui donc es-tu ? N’es-tu donc point las d’écrire ? Toi qui cours sur le miroir de l’eau sans la troubler. Passant en silence sur l’onde comme un souffle de vent étouffé.

O, petits écrivains, petits écrivains, dites-moi ainsi Vous vingt ou plus, y -a-t-il donc un seul d’entre vous qui puisse me dire : qu’ écrivez-vous et écrivez-vous donc encore ? Tu palabres sans que l’eau ne reflète tes lettres. Tu rédiges et tes mots s’envolent et tes lettres se noient : pas une âme ne sait. Sont-ce donc là les poissons que tu crayonnes ? Sont-ce donc là les herbes que tu griffonnes ? Ou les oiseaux avec leur babillage incessant ? Ou serait-ce donc le ciel et son profond azur ondoyant ? Ou serait-ce alors... ta propre image ? Et le petit écrivain qui tourne et méandre encore, avec son manteau de nuit, affúte et tend les oreilles. Il reste un instant face à mon visage :

Tout en flottant, nous écrivons “ses paroles”. Ces mots que notre Maître nous a appris à transcrire en notre rôle. Une leçon, ni plus ni moins. Nous écrivons et tu ne peux point lire ni apprendre cette conclusion, nous écrivons et écrivons encore. Du Créateur le saint nom !
© Photos – Rêvesdemarins

Un excellent dimanche à tous. Et bon vent si vous êtes sur l’eau ! Écrivez-y de jolis vers marins.
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