Tout d'abord, les escaliers constituent un attribut primordial dans un navire... Impossible de descendre se mettre au sec dans le carré ou de remonter à bord une fois dans l'eau sans l'aide d'une petite échelle au moins ou de quelques marches pour l'atteindre. Ensuite, la forme des escaliers se révèle souvent un réel défi dans un voilier, non seulement pour les pieds (surtout si vous faites du 45 fillette), mais également pour la tête (port du heaume conseillé, ou du moins d'une casquette, pour protéger votre cher petit crâne (surtout si les cheveux le boudent). Hé oui, les constructeurs de voiliers aiment faire faire de la gymnastique aux marins en plaçant les escaliers juste devant une ouverture de porte idéale pour des nains ou des gnômes. Non seulement il vous faudra regarder vos pieds, mais de surcroît baisser carrément la tête pour ne pas vous prendre le chambranle en plein front.
Ensuite, les escaliers sont souvent placés à un endroit stratégique du navire: ils recèlent fréquemment le compartiment du moteur (juste un peu délicat lorsqu'on chipote dans le cambouis et qu'un équipier doit précipitamment se rendre dans le carré.). Et pour couronner le tout, puisqu'ils sont exposés aux éléments liquides (vagues, paquets de mer, pluie, neige...), ils sont par nature: glissants! Alors, bonjour les dégâts lorsque vous avez une envie pressante de rejoindre votre cabine.
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Sans compter les escaliers de mâts: les "enfléchures", qui permettent de monter dans les mâts et d'atteindre les différentes hauteurs de vergues (petits mâts horizontaux auxquels sont ferlées les voiles) sur les vieux gréements (trois-mâts ou plus).
Là, on ne parle plus de grimper une rangée d'escaliers mais plutôt d'acrobatie et d'alpinisme lorsque l'on sait que certains mâts pouvaient atteindre plus de cent mètres de hauteur (tout cela en mer et dans la houle...)..
D'autres escaliers qui me charment sont aussi ceux de ces fiers brises-lames, qui mènent jusqu'aux limites de la terre ferme, juste avant que les vagues ne dévorent leurs pierres aux couleurs d'algues. Ces quelques marches qui me font rêver un instant que je me suis transformée en sirène, au bord de l'immensité d'écume, dans l'attente d'un navire.
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Certains escaliers, surtout ceux en colimaçon, me donnent une sensation de mener à l'infini, un chemin vers le Ciel et les Nuages. Une route vers l'absolu et l'éternel. Les bâtisseurs de phares et de cathédrales l'ont d'ailleurs somptueusement reflété dans leur art de la construction. Je pense aux phares de la Coubre, de la Baleine (La Rochelle) ou du Grand Charpentier (St Nazaire), par exemple. Sans, bien entendu oublier la merveille de la surprenante Sagrada Familia d'Antonio Gaudi à Barcelone. A vous en donner le tournis.
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Puis, dans ma famille, les escaliers ont toujours été l'endroit privilégié pour capter une petite tranche de vie, un joli morceau du temps qui passe. Et cela depuis quelques générations. Et les belles traditions ne se perdent pas.
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" J'ai connu une femme. Je ne parle pas sa langue. Elle ne parle pas la mienne. Mais tout en haut de l'escalier, elle m'attend. Un jour, je reviendrai frapper à sa porte pour lui dire que notre bateau s'apprête à partir... " (Amin Maalouf)
Alors, la prochaine fois que vous emprunterez des escaliers, peut-être penserez-vous à moi et à ce petit billet insolite!
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Un ponton vide. Un navire au loin. Le ciel est triste. Le port désert. Les bateaux sont partis. Et toi, tu restes là, les bras ballants, le visage défait, le coeur en berme. De ne pouvoir rejoindre ces voiliers qui s'éloignent.
A chaque fois que je prends la mer, je pense à toi... A toi, celui qui ne peux se joindre à nous. A toi, qui restes prisonnier de la terre et dont les seules navigations sont celles que tu peux vivre par procuration ou en rêves, Dans ton lit d'hôpital, ton bureau, ta maison... Et à chaque fois, je t'emmène avec moi en mer, à travers ma passion, mes pensées, mes photos, mes récits... Tu es chacun de ces hommes et ces femmes qui caressent des passions ou des rêves qu'ils ne peuvent réaliser. Parce que tu as enterré tes espoirs, momentanément ou à jamais. Parce que ton corps t'a à nouveau trahi, par lassitude de cette fatique qui ne te quitte pas, par dévouement pour les tiens, par manque de moyens, de temps, ou d'autres entraves à tes rêves de marin et de voyageur. J'ai cette chance immense de pouvoir matérialiser quelque rêves similaires aux tiens... Alors, je te les offre en différé, en mots et en images. Je les vis pour toi, doublement. Récemment, nous étions un groupe de moussaillons soudés partis pleins d'entousiasme pour quelque temps en mer. L'équipage était au complet. Et pourtant, il manquait toujours quelqu'un à bord. Ta déception de ne pouvoir te joindre à nous a laissé un vide. Mais, c'est cela la mer... Il y a toujours bien quelqu'un qui reste à quai. Toujours bien quelqu'un qui garde le ponton. Toujours bien quelqu'un qui guette le retour des marins, patiemment... Comme ces femmes de marins-pêcheurs qui attendent de longs mois, pleines d'espoir qu'ils accosteront de retour au port, et parfois en vain... Ces immenses moments d'absence que l'occupation incessante ne parvient jamais à combler. Ces interminables années de privation. Ces instants où la vie semble tellement lourde à porter.
Il t'en faut du courage pour rester à quai. Il t'en faut de la force pour ne pas en vouloir au monde entier de ne pouvoir suivre tes envies. Et puis, surtout... Il t'en faut de la ténacité, pour continuer à espérer, qu'un jour, tu lèveras à nouveau l'ancre, à ton tour... Et pour cela, je t'admire, toi le laissé pour compte au bout du chenal, toi l'abandonné à ta vie de terrien. Même si tu n'en laisses rien paraître, je sais qu'en secret tu envies les marins qui larguent les amarres.
Parce que la mer ne laisse personne indifférent. Parce que le vent souffle dans ta chevelure et te susurre à l'oreille de te laisser emporter par son murmure. Parce que le sel marin pique tes narines de ses parfums iodés et te donne l'eau à la bouche. Tout simplement parce qu'on ne peut résister à l'appel de la mer... A l'appel de ses sens. A l'appel de ses rêves... Un jour, on craque. Et l'on finit par décider de suivre ses rêves, malgré tout et de prendre le large. Certains le font très jeunes. D'autres alors qu'on ne s'y attend plus. D'autres encore, attendent infiniment. Et lorsqu'ils se décident enfin: les aiguilles ont alors parfois tourné. La vie les a rattrapés. Je ne veux pas être de ceux-là. Je veux naviguer tant que la vie me le permet. Demain, il sera peut-être trop tard. Et même si le Destin me défie, je naviguerai encore et encore, mon équipage sera là pour m'accompagner et me soutenir dans mes traversées.
A la prochaine sortie en mer, je te promets de t'emmener, si tel est ton souhait. Pour que tu ne souffres plus jamais de rester à quai...
Il est monté à bord, presqu' incognito. Il s'est fait discret dans un coin au début, observant ce qui se passait sur le voilier. Jaugeant l'équipage et l'embarcation d'un oeil empli de curiosité et d 'intérêt. Je l'ai baptisé Perrin, le passager clandestin...
Le départ est imminent. Deux navires en ligne. Nous larguons les amarres en second. Le ciel est changeant. Mais, nous comptons sur l'arrivée du soleil en milieu de journée. Le cap? L'Angleterre. Rallier Ramsgate au départ de mon port local favori: Nieuport. Pourvu qu'Eole ait entendu nos prières et qu'il nous porte le plus longtemps possible pour un long bord vers le Kent.
Notre destrier: Merena. Mon préféré. Un magnifique étalon de quarante pieds. Une bête de course. A chaque fois que je monte à bord: une sensation de bonheur intense. Le sentiment de voler au-dessus des vagues Je ne m'en lasse guère. A bord, une même émotion. Une même passion des flots. Et l'envie pour tous, de passer deux jours hors du temps et du commun. Une navigation tranquille jusqu'aux Shipping Lanes. Puis David croise Goliath en mer... Respect...
Perrin sourit. Il découvre avec ravissement ce papillon vert, violet et blanc qui virevolte entre les vagues et file à toute vitesse vers le Nord-Ouest. Un bon perchoir pour un passager clandestin. Il est sorti de son abri timide au coin du bateau. Il se révèle avoir le parfait pied marin et le sens du vent (je n'en attendais pas moins de lui...). Le soleil a fini par nous rejoindre. Doré, hésitant, juste avant la fin du jour. Mais présent. Il joue sur les vagues et la surface de l'eau. Entre les bouts multicolores, les voiles et l'onde, il peint son tableau impressionniste. Une symphonie de lumière tamisée. Le coucher du soleil se prépare doucement, tendre et lent, comme s'il désirait se faire désirer longuement, dévoilant ses dessous orangés et roses vifs.
Les heures passent. La traversée paisible, sans heurts. Le plaisir simple de naviguer sur un bateau d'exception avec un équipage soudé.
La nuit nous enveloppe de son sombre manteau à présent. Les côtes britanniques ne sont plus loin. Mais il nous reste encore quelques milles à parcourir. Le pilote tient bon le vent, sa veste de quart jaune et noire brillant dans la nuit. Il reste silencieux. On sent à la fois son bonheur d'être à la barre et sa concentration sur le cap. L'obscurité tombe et quelques étoiles perçent à travers le châle de nuages qui recouvre le ciel. L'air est froid. L'humidité s'infiltre dans les combinaisons de voile. Le ciel et la mer s'illuminent de quelques feux... Au loin les lueurs de Douvre et ses falaises immaculées. A bord, le ballet des lampes frontales. Pas question de s'endormir. Alors retentit le son d'une flûte celtique dans l'immensité liquide. Et le voilier se réveille... Quelques pas de danse dans le cockpit et l'équipage reprend de l'énergie. Du rouge, du vert, du blanc. Une myriade de loupiottes autour de nous. Un dancing improvisé, surréaliste en pleine mer... Moment magique en Manche...
Nous arrivons à destination. La pluie nous rejoint à Ramsgate. Peu nous importe. C'est le moment de penser à leur estomac pour les plus affamés et de se reposer pour les plus raisonnables. Je vous passe les détails de la soirée arrosée dans un Pub anglais, au son d'un vieux piano accompagnée d'un incontournable Fish & Chips. Va sans dire de l'after-dinner qui s'en suit, plus calme, à bord. La nuit sera très courte. Nous ne dormirons que d'un oeil, bercés par de doux ronflements masculins (Messieurs co-équipiers, aucun souci: vous avez rendu honneur à la réputation des marins...). Cinq heures trente... L'heure des braves... Nous nous extirpons à grand peine de nos sacs de couchages. Les gouttes n'ont cessé de jouer au xylophone sur les hublots. Au petit matin, les nuages de pluie, épuisés de leur nuit de bringue, ont enfin décidé de lever le camp, pour laisser libre champs aux lueurs de l'aube.
Les visages défaits se refont autour d'une tasse de café bouillant. Les membres engourdis se dégourdissent en arpentant les pontons glissants. Et les équipages se préparent au retour vers leur vie d'avant la mer. Le petit port de Ramsgate s'illumine sous les rayons de l'aurore et de son phare érubescent, accompagné d'un concert de mouettes lève-tôt. Peu après six heures. Nous levons l'ancre. Et là, c'est le cadeau du point du jour... Epoustouflant. Comme nous n'avions pas même osé en rêver... Les nuages menaçants ont décidé de fleurter avec les rayons du soleil et de s'habiller de couleurs chatoyantes. Une palette de peintre... Nous avançons lentement vers l'horizon. Le voilier reste silencieux. Nos yeux ne savent où se poser. Minute après minute, le tableau change de tons, l'éventail de coloris évolue pour nous offrir une nouvelle esquisse. Je reste sans mots, installée contre un hauban, le regard perdu sur l'horizon chamarré. Devant nous, l'autre équipage s'en va vers le soleil levant. La magie durera de longs instants, nous projetant hors du temps.
Nous avons repris la route inverse. Le soleil nous suit. En cours de navigation, nous croisons à nouveau Goliath et d'autres Titans (pétroliers, démineurs, bateau-phare, transporteurs de containers...). On ne s'ennuie jamais en mer. Il y a toujours du spectacle. Puis le vent faiblit et nous voici une petite heure dans la pétole, mais au soleil... Le bleu du ciel se confond avec l'azur de l'eau. Perrin se repose. Nous aussi... Plus tard dans la journée, deux autres petits passagers clandestins - Robin et Aubin - nous rejoindront également, pour une petite pause à bord avant de reprendre leur envol vers d'autres mers...
Le soleil a tenu sa promesse: il nous a accompagnés jusqu'à Nieuport en nous saluant une dernière fois d'une révérence pourpre. Et le ciel s'assombrit à nouveau, comme pour mieux faire ressortir les couleurs des illuminations du chenal du port. Une traversée magique. Une traversée unique. Deux jours que nous n'oublierons pas et qui nous laisserons tous mélancoliques longtemps après encore. Au clair de la Hune, Mon Ami Perrin. Fais en donc coutume, A bord nous rejoins
Après un passage par la Normandie, direction la Bretagne Nord, enfin...
Après les merveilles du Mont St Michel, je n'avais qu'une envie: filer vers l'ouest, rallier la mer et la ville dont j'avais entendu tant de louages d'amis voileux et qui personnifie la Bretagne dans mes rêves... La sublime, l'envoûtante, l'unique: Saint Malo.
Première étape par Cancale, histoire d'aperçevoir une fois encore à l'horizon le Mont Saint Michel. Une petite pause dans un sympathique petit bar pour y déguster un plateau d'huîtres locales (impossible d'y couper) provenant directement du marché à cent mètres de là, au pied du phare.
Sur la grève, des dizaines de bateaux semblant attendre que la mer revienne. Des embarcations mises à nu, des voiliers en petite tenue, des barques déshabillées, mettant en valeur leurs dessous de couleurs vives: un vrai spectacle de strip-tease. Les marées sont tellement puissantes dans cette région que les navires passent la moitié de leur journée à faire bronzette intégrale sur la plage, dans leur plus simple appareil. J'avoue sans honte ne pas avoir été insensible à leur charme particulier. Et je me suis allègrement laissée aller à un peu de voyeurisme...
Nous arrivons enfin aux environs de Saint Malo. Et c'est le coup de foudre immédiat...
Le quartier de Rothéneuf et sa banlieue avec ses maisons typiques: stylées, charmantes, élégantes. Puis son incroyable baie, ses vieux remparts, renforcés d'une forêt de bois le long de l'eau, pour répondre aux assauts des vagues et de ses marées légendaires. Une vue imprenable sur l'océan... Je ne peux que m'imaginer ce que cela doit être lors des grandes marées: les remous marins escaladant ses remparts, dépassant les brises-lames, allant littéralement lécher les façades des maisons de six étages sur la digue jusqu'à leur grenier. Sans aucun doute, sur ma liste de prochains projets: Saint Malo durant les grandes marées (il faudra que je pense à emmener ma combinaison de femme-grenouille!).
Saint Malo, ville de Corsaires... Et tout comme ses illustres personnages, cette cité m'a littéralement ravie, au sens le plus pur du terme.
La découverte de ses bassins et des incroyables navires qui y ont élu domicile: l'Etoile du Roy, l'Etoile Molène, l'Etoile de France, le Narval, le Renard... sans oublier notre Kriter V! Des trois -mâts, des cotres à huniers, des sardiniers... D'ailleurs le Renard est la réplique du dernier navire armé du célèbre corsaire malouin Robert Charles Surcouf (1773 - 1827). Un retour dans le passé des corsaires. D'ailleurs connaissez-vous la différence entre entre un pirate et un corsaire? Un pirate pille en agissant pour son propre compte. Un corsaire, par contre, agit sur ordre et pour le compte du roi (sans oublier de prélever son dû d'abord, bien entendu...). Ils devaient compter parmi leurs ancêtres un certain Claudius Malosinus (voyons ici quels sont mes lecteurs qui connaissent vraiment leurs classiques... ).
Après une casserole de moules spéciales à la vodka (si, si, délicieux!) dans un excellent petit restaurant tenu par un local et son oiseau des îles (super adresse! Merci Michel!), quoi de mieux qu'une sortie en mer sur un de ces vieux gréments d'exception... Nous voici donc embarqués sur "La Charlotte", une réplique fidèle d’une Vaquelotte, voilier traditionnel de pêche, aux voiles couleurs de lie de vin et lin. Une mer houleuse après une nuit chahutée, charriée par un vent violent qui ne nous permet pas de lancer toute la toile. Mais quelques heures de bonheur en mer tout de même aux alentours de St Malo.
La cité malouine fut aussi le berceau de nombreux grands explorateurs. Ces marins qui bravèrent les flots glacés pour découvrir des territoires sauvages: Jacques Cartier et le Canada, Jacques Gouin de Beauchesne, découvreur des îles Malouines en 1701, premier navigateur à doubler le Cap Horn d’ouest, Jean-Baptiste Charcot, explorateur polaire et bien d'autres encore...
Des forts qu'on ne peut atteindre que par marée basse. Des canons pointés sur l'horizon. Des églises aux vitraux fabuleux. Une vue imprenable sur l'Atlantique. Des voiliers partout. Une ville, si toutefois relativement touristique, ayant su garder un charme particulier. Des Malouins hospitaliers et on ne peut plus agréables. Bref: une envie soudaine de déménager à St Malo...
En parlant de Forts: connaissez-vous le Fort du Petit Bé? La légende raconte que, mise à mal par les corsaires malouins, la flotte anglaise a une revanche à prendre sur Saint Malo. Dans ce dessein, Guillaume III d'Orange imagine en 1693 un stratagème diabolique, plus connu sous le nom de "Machine infernale". Il affrète un navire gorgé de bombes, munitions et mitraille, affichant pavillon français, sensée aller exploser sur la cité bretonne. Mais au moment fatidique, le navire portant la fameuse machine s'échoue sur des rochers avant d'atteindre son but, sauvant ainsi la ville d'une destruction totale. Seule victime de cette tentative ratée d'attaque: un pauvre chat, qui eut droit à des obsèques dignes d'un roi de la part des Malouins.
Alors, si un jour vous désirez découvrir la Bretagne... Pensez à ce billet et souvenez-vous de Saint Malo... Allez-y donc voir la mer et faites un voeu...
Ici se termine la trilogie des billets de mon Rêve Armoricain. Deux coups de foudre (St Malo et Rouen) en une petite semaine, c'est inespéré... Bien entendu, je pourrais encore vous parler du joli petit port en carré de Honfleur, de la mélodie marine contre les falaises d'Etretat et encore de bien d'autres endroits qui m'ont plu. Et comme je n'ai encore vu qu'une infime partie de l'Armorique, il faudra inévitablement que j'y retourne pour découvrir le reste de cette région fabuleuse! Et qui sait, serez-vous alors peut-être aussi de la partie! Bonne fin de week end! |
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August 2023
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