Sur un navire, on a toujours besoin d’un équipier aux mains habiles. Un touche à tout capable de réparer n’importe quoi avec n’importe quel moyen du bord : des mains en or. Si j’en connais plusieurs dans le milieu marin, j’ai la chance d’avoir un ami terrien dont les mains valent tout l’or du monde. J'ai connu ses débuts. Et depuis toutes ces années, je le suis dans ses pérégrinations et voyages intérieurs. Et à chaque nouvelle oeuvre, je mémerveille de ses créations. Des mains en or et une imagination sans bornes. Sculpteur, comédien, régisseur lumières, constructeur de décors, forgeron, instructeur de combats de spectacle, maître en arts martiaux et dans le jeu du fleuret, formateur en communication, dessinateur, soudeur... Bref, un "épouvantable touche à tout", comme il aime à le dire de lui-même.
Si les deux dernières années de crise les ont souvent abandonnés à leur sort, bannis de la scène publique pour des raisons sanitaires, les artistes et leur art sont toujours restés dans mon cœur. Et cet artiste-là, sculpteur de talent, en particulier. Alors, un petit billet en son honneur en ce jour pour célébrer son anniversaire.
Un peu plus loin, à une table ronde, une ombre, seule, les vêtements et les cheveux en bataille, sans un mot. Juste un regard particulièrement souriant. Des yeux qui pétillent. Un tatouage sur le poignet. Et le barman nous fait savoir que le régisseur du théâtre nous offre le verre… Et la soirée passe sans même rencontrer le bienfaiteur inconnu aux mains d'or de la petite table ronde. C’est le coup de foudre « plastonique ».
C’est ainsi que débute une longue et profonde amitié qui va durer vingt cinq ans. jusqu’à aujourd’hui encore.
© Photos – Rêvesdemarins
De simple spectatrice, je deviens baby-sitter pour sa famille et ses petits deux garçons, aujourd’hui devenus deux artistes confirmés à leur tour, l’un émérite pianiste de jazz, l’autre danseur puis acteur confirmé. De régie en acteur de spectacles, l’artiste évolue pour donner naissance à ses propres œuvres. Et j’ai le grand bonheur d’assister à ses premières créations, de rouages mécaniques en sculptures équilibristes. De personnages en papier mâché en poupées de cire. Et la magie s’opère : les poupées deviennent figurines de bronze et d’acier. J’ai vingt sept ans et je m’émerveille à chacune de ses créations. Je côtoie un milieu qui me charme, rencontre un monde nouveau, libre et innovant. Je passe des soirées inoubliables dans des greniers dans les Marolles à refaire le monde, les théâtres ou les ateliers de sculptures à l’embellir. Et j’adore cela.
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Sa première œuvre est pour moi un honneur. Il m’en offrira d’ailleurs quelques unes à mon ravissement dont une épée à la garde finement entrelacée à en faire pâlir d’envie D’Artagnan. Je suis sous l’admiration et le charme de la création. Et dès que mes moyens me le permettent, je me fais régulièrement son humble mécène. Une amitié sans faille dans mes plus grands soleils et mes pires ombres. Les années passant, ses œuvres grandissent, se parfondissent et s’arrondissent. Ses teintes prennent des tons chatoyants, Ses cuivres et bronzés adoptent des éclats nouveaux, des reflets miroités allant de l’or à l’émeraude en passant par le bleu pétrole. Ses personnages arborent des formes parfois inégales. Un corps n'en est-il pas d'autant plus désirable que par ses quelques imperfections ? Ses acrobates en acier défient les lois de la gravité. Et l'artiste finit par céder à mes insistances pour me créer un voilier tout de bronze aux voiles cuivrées rubescentes. (Un travail de titan ! ). Et je me délecte…
© Photos – Rêvesdemarins
Les expositions se suivent et ne se ressemblent pas malgré le monopole des galeries d’art aux propriétaires sans scrupules, souvent plus attirés par l’appât du gain que la promotion de nouveaux artistes ou la reconnaissance d’un art de réelle qualité. Le milieu est sans pitié. La compétition rude et exige de larges moyens financiers pour certaines œuvres. Et pourtant, il persévère et continue sa montée.
Il se renouvelle. Les résultats sont bluffants. Et sa créativité semble infinie. Et ma maison se remplit de ses œuvres sans jamais me lasser. Celle de ma famille et mes amis aussi. Et à chaque nouvelle bouffée créationniste, je m’esclaffe toujours bien sur au moins un ou deux sujets. Bref, le charme continue d’opérer après vingt cinq ans.
Il vit aujourd’hui dans un havre de paix, loin de tout, naufragé sur son île déserte avec vue sur les Pyrénées, où il peut imaginer et façonner à sa guise, Et de ses mains continue de naître un océan de beauté peuplé de créatures imaginaires plus palpitantes les unes que les autres que je vous invite à découvrir sans modération.
Poursuis ton odyssée artistique et continue à me faire rêver Didier, s'il te plaît... Un très joyeux anniversaire, cher artiste de mon coeur.
Alors, si ces mains en or vous inspirent, n’hésitez pas à pousser plus loin vos pérégrinations sur ses œuvres. www.didiercaffonnette.com.
Un excellent dimanche à tous.
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Un marin, cela aime l’eau. Mais parfois l'eau fait froid dans le dos. Sa force gigantesque effraie et étonne sans cesse. Elle demeure incontrôlable. La nature conserve sa propre volonté, son propre chemin. Et malheur à l’homme qui la défie sans la respecter. Elle gagne indéfiniment.
Un billet de circonstance. Un billet de solidarité. Un billet en guise de soutien.
La goutte froide…
La glacée. La glaçante. Celle qui s’insinue, s’inflitre, se faufile. Celle qui se coule en douce d’abord, puis de force. Celle qui surgit et surprend au détour d’une averse, au méandre d’une rive. Celle qu’on n’attendait pas, qu’on n’imaginait même pas. Le ru qui se fait ruisseau, La ravine qui devient rivière. Et le flot tourne en torrent. La flaque s’étale en mare. L’étang grandit en lac. Le fleuve se transforme en mer… Et la vague prend un tournant décisif en se faisant tsunami… La goutte qui renverse et fait basculer tout un univers vers un océan de désolation. Cela n’arrive que dans les films à la télévision, où dans les pays dits « en développement », loin de chez nous. Cela ne nous concerne pas. On ne s’apitoie pas sur le sort de ceux qu’on ne connaît pas, ceux qui semblent d’un autre monde que le nôtre. Et puis là… Les images montrent les endroits de notre jeunesse. Les deux villes et régions qui m’ont vue grandir. La patrie de mon grand-père. Je suis quelque part heureuse que mes grands-parents ne soient plus là pour vivre ce drame dans cette partie de mon pays qui avait été le berceau de leur vie. Ils auraient été dévastés dans leur coeur et dans leur existence. Les coins préférés de ma mémoire d’enfant. Les rapports des médias décrivent les rues et les ponts de nos balades. Les messages ont l’accent de nos villages. Et la consternation s’insinue. La révélation pénètre les sens. La réalité dépasse les cauchemars. Une seule heure, une seule nuit détruit toute une existence et engloutit le travail de toute une vie. Mon cœur saigne…
Il y a un peu plus d’une semaine, le sort s’acharnait sur une série de régions entre la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas en bordure de fleuves et rivières. Le charme d’habiter en regard d’un cours d’eau s’est rapidement muté en mauvais rêve. Le drame a continué vers l' Asie, dans des proportions encore bien plus cataclysmiques que près de chez nous. À peine sept jours après ce mauvais rêve, le méchante goutte revient, une fois encore. Elle renaît de ses cendres encore humides. Elle refait surface alors qu’on pensait en être débarrassé. Et je croise les doigts ce week-end pour qu’elle reparte bien vite, qu’elle demeure pendue en l’air, au bord de ses nuages noirs, sans plus se déverser et déferler sur d’innocentes vies.
La goutte de trop…
Et puis suit l’autre goutte… Celle qui fait déborder la vie. Celle qui fait chavirer le navire. La goutte qui donne la nausée et enlève ce qui reste d’énergie pour se battre. Celle dont on boit la tasse et dont le goût salé reste comme un poids immense sur l’estomac. La goutte minuscule au pouvoir de Titan. Celle qui annihile la raison et les forces. Celle qu’on évite à tout prix d’avaler. Cette insidieuse bulle d’eau dans laquelle les pensées et les esprits se noient. Ce phylactère fourbe et sournois qui prend possession des volontés et des courages les plus vaillants.
Les miens, habitant les régions sinistrées, ont été heureusement épargnés par les flots. Nous avons beaucoup de veine. J'espère qu'il en est de même pour vous, chers lecteurs, et pour tous ceux qui comptent pour vous. Toutes mes pensées à tous ceux qui n'ont pas eu cette chance et sont dans le besoin en ce jour, en particulier ceux dont une méchante goutte a refroidi les vies. Courage. Après la pluie revient toujours le soleil. La solidarité réchauffe les coeurs et les corps trempés. Et le temps sèche toutes les gouttes, y compris celles des larmes.
Un bon dimanche à tous, le plus sec possible.
L’océan emporte nos corps et nos cœurs
Brinquebalant nos sens et nos humeurs Assoiffés de sel, d’eau et de mémoires Désespérés de brises, de vagues et d’exutoires Par vents et marées, le goût de l’eau persiste Par temps et années, l’image du bonheur résiste Les voyages finissent sans pourtant s’envoler Les visages demeurent immortels à jamais Les vagues reculent pour laisser place aux brisants Les sables avancent comme les aiguilles des ans Marin d’un jour, marin toujours Navire d’un détour, d’une vie parcours Le ressac qui revient avec insistance Visages qui portent la souvenance Un instant de rêve sur les bords de nos routes Des épopées qu’on regarde par la poupe L’horizon qui recule un peu plus chaque instant Le bleuté du miroir devenu incandescent Ces embruns qu’on regrette durant les jours sans vent Et les lames de fond qui prennent les devants Les mois et les journées refoulent les images Mais pas le souvenir d’hier Les vents et les marées repoussent les vagues Mais pas la force de la mer…
© Photos – Rêvesdemarins
Il y a tout juste six mois, les voiles du destin emmenaient un grand marin de l’autre côté de l’horizon, bien trop tôt. Aujourd’hui, il aurait également célébré son nouveau printemps en agréable compagnie, sans aucun doute en mer et très probablement avec un bon ‘ti punch à l’arrivée au port. Alors, bon anniversaire cher capitaine... Merci pour tous ces merveilleux souvenirs et ces belles leçons de vie en mer que tu nous as léguées. Les vents et les marées repoussent les vagues mais pas la mer.
Un excellent dimanche à tous.
Il y a deux semaines, c’était la journée contre l’abandon des animaux de compagnie. Et nous voici en plein mois de juillet et donc de vacances d’été. Il est donc grand temps de lancer le sujet. Et oui, les animaux en mer, cela existe depuis la nuit des temps !
Animaux de bord
De Noé à nos jours, en toutes époques, les hommes n'ont pas hésité à amener une ménagerie à bord, même lors de leurs voyages au long cours. Les anciens Égyptiens emmenaient des chats à bord pour chasser les oiseaux le long des rives du Nil. Les cargos marchands phéniciens utilisaient des félins domestiqués pour le contrôle des rongeurs, ce qui a contribué à la dissémination de ces petites boules de poils à moustaches à travers les diverses régions du monde. Cette habitude fut d’ailleurs perpétuée jusqu’en 1975, y compris sur de grands navires ou croiseurs tels que le HMS Encounter. A l’époque des croisades, chevaux et volailles faisaient partie des compagnons indispensables à la survie, au transport ou aux batailles à l’arrivée. Durant la prise de l’Angleterre par les Normands en 1066, Guillaume le Conquérant a transporté plus de deux mille chevaux pour traverser la Manche. Lors des grandes découvertes de ce monde, les capitaines connaissaient la valeur des animaux tant pour les denrées à bord que comme preuves de leurs découvertes du Nouveau Monde (perroquets, lamas, dindes… ). Ce sont d’ailleurs ces grandes épopées historiques qui ont importé les équidés sur le continent américain et permis une nouvelle évolution écologique et économique sur ce continent. A bord du Titanic, on ne comptait pas moins d’une cinquantaine de chiens, quatre poules, un coq, une trentaine de poulets, un canard et un petit cochon. Sans oublier les milliers de rats… Que dire également de l’extraordinaire force de traction des animaux de halage pour faire avancer les bateaux le long de nos fleuves, avant qu’ils ne soient détrônés par le moteur diésel. Chevaux, mules et ânes « de tirage » (plus rarement des bœufs) ont pendant plusieurs siècles déplacé de lourdes embarcations le long des chemins de halage qui bordaient les voies d’eau. « Entre dans l'arche, toi et toute ta famille, car je t'ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération. De tous les animaux purs, tu prendras sept paires, le mâle et la femelle; des animaux qui ne sont pas purs, tu prendras un couple, le mâle et la femelle et aussi des oiseaux du ciel, sept paires, le mâle et la femelle, pour perpétuer la race sur toute la terre. Car encore sept jours et je ferai pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits et j'effacerai de la surface du sol tous les êtres que j'ai faits » (Genèse 7 : 1 ~ 4)
© Photos – Wikipedia
Noms d’animaux
Ceux qui ne les emmènent pas à bord nomment leur frégate en honneur à l’équipage de l’arche de Noah : l’Oiseau, l’Hirondelle, l’Aigrette, le Pélican, le Dauphin, l’Aigle, le Faucon, le Lion, le Tigre, le Léopard ou encore la Panthère. Tous rendent hommage à leurs qualités ou leur force. Nombre de navires de flotte de grands monarques n’ont pas manqué à cette tradition.
Connaissiez-vous également ces vocables animaliers sur un navire ?
Le seul animal maudit à bord demeure celui aux longues oreilles. Celui-là même qui jadis apporta maladies à bord et dont prononcer le nom porte encore aujourd’hui malheur aux marins…
L’heure du chien
Les marins modernes ont perpétré la tradition en faisant de leur embarcation une mini-arche de Noah. Guirec Soudée, un jeune Breton part faire un tour du monde à la voile, accompagné par Monique, une poule rousse. Ensemble, ils passent ainsi 130 jours sur leur voilier Yvinec en autonomie au Groenland et sont les plus jeunes au monde à passer le Passage Nor Ouest en solitaire (ou presque) et sans assistance en 2016. La poule aux œufs… d’or pour sa subsistance !
Un animal terrien, "ce n’est pas fait pour vivre en mer… ", me direz-vous. Et il en a qui sont mieux adaptés à une sortie en bateau que d'autres. Si vous êtes un inconditionnel des éléphants, des fauves ou même des lamas, les embarquer risque d'être un peu plus compliqué... A moins d'avoir un très grand voilier ;-). Aux adeptes du poisson rouge, par contre, cela peut s'arranger (en eau douce du moins).
Un animal à bord possède des besoins particuliers, un équilibre fait pour un sol immobile et le mal de mer ! (J'ai dû être une animal dans une vie antérieure... ). Ce n’est pas super pratique à bord. Ils sont malades, font leurs crasses et des dégâts et ont surtout besoin de pouvoir se dégourdir les pattes au lieu de rester enfermés dans le cockpit ou le carré. Et pourtant, pas mal de navigateurs osent passer le pas et emmener leur compagnon à bord. Il vous faudra prendre ses besoins spécifiques en compte : longe, ligne de vie, harnais fluorescent, gilet de sauvetage pour animal… Un tapis, une couverture et de quoi le rincer. Renseignez- vous également quant aux formalités administratives les concernant: vaccins et traitements antiparasitaires imposés par les services de douane, documents officiels indispensables (certificat vétérinaire, passeport européen pour animaux de compagnie ainsi qu'enregistrement de l’animal par puce électronique ou tatouage, qui peut être obligatoire). Il vous faudra aussi veiller à prévoir des sorties en mer progressives et surtout beaucoup de tolérance…. Certains adoreront, d’autres vous demanderont de fréquentes escales. Certaines races sont attirées par l’eau et d’excellents nageurs (Terre-neuve, caniche… ). D’autres par contre exigeront une place douillette exclusivement à bord (à mon avis, ce serait le cas de mon vieux chat… ). Mais dans tous les cas, si vous partez naviguer, ne les laissez pas seuls et ne les abandonnez en aucun cas... Trouvez un bon animal-sitter ! Et si personne n’est disponible pour bien s’occuper d’eux durant votre absence, remettez alors vos projets de vacances à plus tard… Eux aussi ont droit à votre présence. Un animal, c’est comme un enfant, on le prend pour la vie.
Comme expliqué dans un billet précédent « La solitude de l’été », je ne vois généralement pas arriver les mois estivaux d’un œil trop euphorique. Non pas que je n’aime pas les congés (les mauvaises langues diront que je travaille trop, faute à mon bien aimé grand-père dont l’adage favori était de nous dire « travaille ! » ;-)). Ni que je dédaigne le soleil (même si ma peau claire n’est pas toujours trop d’accord). Non, la saison est simplement signe de désinvolture, d’égoïsme et de manque de responsabilités pour certains personnages lorsqu’il s’agit d’animaux de compagnie. Les refuges débordent. Les abandons font foison. Et cela me révolte profondément. Un animal n’est pas un « cadeau pour les enfants », qu’on jette simplement lorsqu’il devient gênant. Il demande de la maturité pour en assumer la responsabilité et les nombreuses contraintes des années durant. Un animal, c’est un être vivant que vous garderez entre deux et trente ans. Et parfois bien plus longtemps encore (perroquet, cheval, tortue…). Tout comme un humain, ils tombent malades, occasionnent des frais parfois très importants et requièrent une attention à tout moment. Un choix crucial avant de décider d’adopter.
La cause animale m’est chère depuis toujours. Telle une femme de marin qui attend patiemment le retour de son homme, ils sont toujours fidèles au poste et heureux de vous voir. Ils ne vous en veulent jamais de rentrer tard et de les avoir fait patienter (à part le chat peut-être, qui sait bien vous intimer qu’il râle à sa « propre » manière… ). Contrairement aux humains, ils vous montreront un attachement sans conditions.
Au vu de la météo de ce mois de juillet et de nos récentes expériences du déluge dans mon habitation, la tentation est d’autant plus grande de me mettre à la construction d’une arche flottante pour y emmener ma petite ménagerie…
En vous souhaitant à tous, princes et princesses charmant(e)s un excellent dimanche et de ne pas vous transformer en grenouilles :-) malgré le climat un peu humide.
Je vous emmène au pays de la petite sirène ce week-end. Nous partons pour Copenhague pour un petit billet amuse-bouche à propos de la capitale danoise. Juste histoire de vous mettre en appétit et de vous donner envie de la découvrir à travers quelques images avant de vous en parler plus en détails dans un billet suivant.
Enfin…
Quinze ans d’absence. Quinze ans d’attente. Une éternité. Mais le temps n’a rien changé au plaisir de revenir enfin dans cette ville que j’aime tant. Je l’ai retrouvée avec autant de plaisir que les premières années. Pour le travail, avec ceux qui m’avaient jadis fait découvrir cette petite merveille nordique. Mon certificat de vaccination covid ayant obtenu sa validité ce 1er juillet, j’ai donc pris le premier avion pour enfin rencontrer ou revoir les collègues de travail avec qui je converse par téléphone ou vidéoconférence depuis de nombreux mois. Un aller-retour furtif mais un voyage tout de même ! Un agenda bourré de réunions et de discussions mais quelques moments volés au temps pour quelques images-souvenirs dans le quartier de mon séjour.
"To travel or not travel, that is the question... " (Hamlet revisited in times of covid, William Shakespeare)
Poisson au menu. Lampiottes et bougies chaleureuses (même à la table de petit déjeuner ! ). Maisons de bois peint. Larges fenêtres à croisillons. Des vélos à revendre. Un amour pour l’écologie et proche de la nature. Un art de vivre « hyggelig » (chaleureusement). Un bon verre. Une manière de communiquer très directe, un peu dure parfois, mais authentique et ouverte, constructive. Et puis, de l’eau, la mer et des bateaux ! Mon bureau se situe à 200m du port :-). De quoi oublier les longues journées de travail et les discussions compliquées. Bref, un havre de petits bonheurs le temps d’un bref business trip. Même la langue de Hamlet m’a semblée douce à me remémorer (même si j’ai eu besoin de quelques copions pour retrouver mes mots le temps d’un discours aux employés locaux ;-). Rien de tel que la pratique pour recouvrer ses esprits. Bref, un séjour court mais bon.
"Brevity is the soul of wit. " (Hamlet, William Shakespeare)
Prochaines retrouvailles avec Copenhague et le pays de Hamlet début août. Et je compte bien aller visiter ma copine sur son rocher au bord de l’eau ainsi que passer un peu plus de temps en balade dans cette cité qui me charme tant.
Au plaisir de vous en parler un peu plus longuement le mois prochain ! Un excellent dimanche à tous.
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August 2023
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