Monseigneur, un Troubadour pas comme les Autres

Monseigneur... C'est ainsi que le nommaient ses petits-enfants, suite à un de ses multiples voyages autour du Monde, et en particulier une visite au Saint-Père à Rome. Encore un de ses petites folies originales. Et Dieu sait que nous les aimions les folies de notre grand-père... Il aimait à écrire pour les autres. Durant des années, il a minutieusement tapé ses textes sur sa fidèle machine à écrire, doigt par doigt (c'était avant l'avènement des ordinateurs personnels, du moins de ceux aisément manipulables par un homme d'un âge respectable) et reliés pour en faire des volumes. Lesquels ont ensuite été distribués avec générosité au sein de sa famille et proches.
Mes armoires regorgent de ces trésors de papier, de petits joyaux d'écriture, des livres et encore des piles de bouquins que je ne jetterais pour rien au monde... Et à chaque déménagement, je les déplace et les range précautionneusement dans le fond d'un nouveau placard ou d'un grenier, sans jamais les relire vraiment. "Ce sera pour l'âge de la pension, lorsque j'aurai le temps", me dis-je à chaque fois... Excuses, tout cela! Alors pourquoi ne pas en faire profiter le monde et partager ici et maintenant ces petits bijoux. Le temps passe trop vite et la vie nous rattrape sans qu'on s'en rende compte. Les circonstances nous apprennent que tout peut s'arrêter demain et il sera alors trop tard.
Alors, voici quelques uns de ces petits bijoux d'écriture sans prétention aucune. En espérant qu'ils vous iront droit au coeur, car c'est avec le coeur que Monseigneur les a écrit.
Mes armoires regorgent de ces trésors de papier, de petits joyaux d'écriture, des livres et encore des piles de bouquins que je ne jetterais pour rien au monde... Et à chaque déménagement, je les déplace et les range précautionneusement dans le fond d'un nouveau placard ou d'un grenier, sans jamais les relire vraiment. "Ce sera pour l'âge de la pension, lorsque j'aurai le temps", me dis-je à chaque fois... Excuses, tout cela! Alors pourquoi ne pas en faire profiter le monde et partager ici et maintenant ces petits bijoux. Le temps passe trop vite et la vie nous rattrape sans qu'on s'en rende compte. Les circonstances nous apprennent que tout peut s'arrêter demain et il sera alors trop tard.
Alors, voici quelques uns de ces petits bijoux d'écriture sans prétention aucune. En espérant qu'ils vous iront droit au coeur, car c'est avec le coeur que Monseigneur les a écrit.
Et le Grand-Père ouvre son coeur (Willy Burguet père, Les Poèmes de Monseigneur - 07/01/91)

Mais l’adulte dit au Grand-Père :
Les enfants sont partis. Dis-moi. Dis-moi la vérité entière. Certains ne pensent pas comme toi...
C'est vrai, hélas, dit le Grand-Père, restent hélas les indifférents, les sceptiques et les adversaires. Et même ceux qui font semblant. Mais pour ceux qui sont dans le doute, qui voudraient percer ces secrets, ils ont, je crois, je le redoute, certainement le coeur inquiet. Pour tous ceux ne voyant que Science, réfutant tout avec fureur, hélas, je le dis, ils on tête mais point de coeur. Et ceux niant ces connaissances, en ayant même souvent peur, ils restent hélas en leur enfance, n'ont point de tête, mais trop de coeur.
Pour tous ceux qui n'ont pas de chance, ne sachant pas avec bonheur, accueillir histoire et légendes, poésie n'est point en leur coeur. Pour ceux qui pensent bûches, sapin, bergers, gâteau, festin, que sais-je encore, ceux-là ont le coeur bien léger. Mais continue, alors Grand-Père, pour ceux que je viens de citer, une autre chose je veux faire, qui va, certes, les contenter. Fais-leur lire les pages suivantes, tous ces extraits, ces documents, inventions ou pages savantes, chacun en sera content.
Et quant à toi, tu seras sage, si à tes enfants, de ton mieux,
Tu leur contes l'histoire des Mages, pour que l'Etoile brille en leurs yeux.
Et à ce moment magique, tout l’univers, tu l’oublieras. Ton bonheur sera magnifique, de pouvoir conter tout cela. Et l’adulte dit au Grand-Père: Cette fois, je crois, j’ai compris. De tout mon cœur, merci Grand-Père. Merci de me l’avoir dit.
Les enfants sont partis. Dis-moi. Dis-moi la vérité entière. Certains ne pensent pas comme toi...
C'est vrai, hélas, dit le Grand-Père, restent hélas les indifférents, les sceptiques et les adversaires. Et même ceux qui font semblant. Mais pour ceux qui sont dans le doute, qui voudraient percer ces secrets, ils ont, je crois, je le redoute, certainement le coeur inquiet. Pour tous ceux ne voyant que Science, réfutant tout avec fureur, hélas, je le dis, ils on tête mais point de coeur. Et ceux niant ces connaissances, en ayant même souvent peur, ils restent hélas en leur enfance, n'ont point de tête, mais trop de coeur.
Pour tous ceux qui n'ont pas de chance, ne sachant pas avec bonheur, accueillir histoire et légendes, poésie n'est point en leur coeur. Pour ceux qui pensent bûches, sapin, bergers, gâteau, festin, que sais-je encore, ceux-là ont le coeur bien léger. Mais continue, alors Grand-Père, pour ceux que je viens de citer, une autre chose je veux faire, qui va, certes, les contenter. Fais-leur lire les pages suivantes, tous ces extraits, ces documents, inventions ou pages savantes, chacun en sera content.
Et quant à toi, tu seras sage, si à tes enfants, de ton mieux,
Tu leur contes l'histoire des Mages, pour que l'Etoile brille en leurs yeux.
Et à ce moment magique, tout l’univers, tu l’oublieras. Ton bonheur sera magnifique, de pouvoir conter tout cela. Et l’adulte dit au Grand-Père: Cette fois, je crois, j’ai compris. De tout mon cœur, merci Grand-Père. Merci de me l’avoir dit.