Dernièrement, un de mes lecteurs m’a laissé entendre que mes billets requéraient un certain effort de lecture pour les moins férus de lettres et qu’une petite variation de longueur et style tonal serait la bienvenue de temps à autre. Il en faut en effet pour tous les goûts et toutes les couleurs. Alors, voici un billet tout court, et surtout beaucoup moins littéraire.
Et donc, quel est l'âge du capitaine ? ...
Ce vendredi 20 octobre était la date d'anniversaire d'un grand explorateur de mon histoire, ainsi que de son premier petit-fils...
Et qui dit explorateur, dit Capitaine Archibald Haddock ! Alors, je vous laisse deviner son âge... Et pour ce faire, une fois n'est pas coutume, je vous propose un petit exercice de calcul mental ce dimanche. Voyons ceux d'entre vous qui se souviennent encore leurs tables d'arithmétique ! Surtout que ceux qui me connaissent bien, savent qu'il s'agit de ma discipline préférée ;-) ... Alors, crayons et calepins sont les bienvenus pour ceux qui ont besoin d’écrire, mais les calculatrices, tableurs et autres engins de calcul par contre, doivent rester dans leur étui ! Alors, il vous suffira d’additionner les chiffres mentionnés ci-après pour deviner l’âge de notre capitaine. Piece of cake !
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Le capitaine Haddock est apparu pour la première fois dans les aventures de Tintin en 1941. Il a voyagé dans plus de 79 pays différents et dirigé plus de 45 grands navires dont le Karaboudjan, le Pachacamac, le Sirius et bien entendu, la Licorne... (Vous souvenez-vous encore dans quels voyages ? )
Notre ami barbu à vidé dans sa vie plus de 3.542 bouteilles et accompagné Tintin dans plus de 15 aventures et 26 nations. Il a 1 fidèle serviteur : Nestor et 1 admiratrice sans bornes : la cantatrice Bianca Castafiore. Son château, Moulinsart, compte 44 chambres et 5 salons. Sans oublier ses 11 redingotes de capitaine et son éternelle 1 et unique casquette ancrée de chef de bord. Sans oublier ses impérissables jurons : 253 pour être exact ! : « Bachibouzouk, boit-sans-soif, cataplasme, cornichon, ectoplasme, escogriffe, flibustier, macaque, moule à gaufres, phylactère, mille milliards de milles sabords, tonnerre de Brest, zouave » et bien d’autres... Vous suivez toujours ?
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Certains diront qu’il y a des sujets à propos desquels on ne peut pas écrire. Et pourtant, je voudrais ici tenter d'aborder un thème ardu, très ardu même. J’espère que mes lecteurs ne m’en voudront pas, même si leur opinion diffère.
La Mer, telle un immense miroir qui reflète la couleur du ciel, la silhouette des navires ou encore l'ombre des nuages. Et parfois, lors d'un grain qui n'en finit pas et que le navire tangue dans tous les sens au bord du naufrage, l'envie prend aux marins de sauter par dessus bord et de passer de l'autre côté de la surface, d'aller voir de l'autre côté du miroir et de s'enfoncer dans la douceur de l'onde pour ne plus remonter. Une envie difficile à cerner, un souhait insoutenable à accepter pour ceux qui restent à bord. Souvent même inacceptable ou totalement incompréhensible pour ceux qui demeurent à terre.
Et pourtant, chaque marin a le droit de décider. Chaque homme de mer a le droit de souhaiter sortir de la tempête par n'importe quel moyen, d'amener son navire vers des eaux paisibles, des fonds marins pacifiques et silencieux, vers un océan de quiétude qui mette fin à sa souffrance pour sortir d'un ouragan interminable. Mais ce droit ne peut lui être accordé que tant qu'il est lucide, ce qui en rend la décision d'autant plus ardue. Deux proches patients de cancérologie, dont je m'occupe chaque semaine, viennent d'annoncer leur décision d'aller voir spontanément de l'autre côté du miroir. Et si je comprends leur demande, elle me déchire, car je voudrais les retenir encore un peu plus longtemps à bord. Mais, la vie sur le navire est devenue tellement pénible. Elle n'est plus que souffrance, changement de toile, de cap, puis de voiles encore, pour irrémédiablement revenir au point de départ sans espoir d'atteindre un port à l'abri. Un cycle permanent. Et la lassitude se fait sentir. Pourquoi prolonger le calvaire d'un mal de mer alors qu'il ne peut plus disparaître et ne fait que s'empirer ? Pourquoi faire traîner une traversée qui ne mènera le bateau nulle part ? Pourquoi éterniser une traversée incroyablement douloureuse à travers orages et cyclônes et qui ne peut retrouver un ciel serein ? Durant des années, loin des gens qui le vivaient, ma première réaction, primaire, avait d'abord été le mépris puis, le refus. Naïvement, je trouvais à travers ce genre de souhait un manque de volonté, de courage, voire de lâcheté. Je ne pouvais tout simplement pas imaginer qu'on puisse désirer tout arrêter. Et j'avais tort de juger... Puis, un jour, j'ai compris. J'ai compris qu'il existe des douleurs telles qu'elles paraissent insurmontables, à un point de ne plus pouvoir, de ne plus vouloir. Même si cela va à l'encontre de la nature humaine. Avec le temps, les discussions et les rencontres, j'ai fini par traduire et accepter leur décision une fois toutes les alternatives épuisées. Même si elle m'attriste profondément. La science et la philantropie se sont tellement battues pour le salut de l'humanité depuis ces dernières décénnies qu'elles en ont parfois oublié que leur acharnement à prolonger des vies parfois va à l'encontre du droit primordial de l'homme : celui de décider de sa propre existence. On ne peut sauver tous les marins d'une fortune de mer. On ne peut pas toujours retenir un marin attiré par l'appel de l'océan. Tout ce que l'on peut, c'est l'accompagner le plus tendrement possible dans sa descente vers les abysses et son passage de l'autre côté du miroir. Et c'est bien ce que je ferai si tel est leur souhait. Même s'il m'est tellement bizarre qu'on puisse programmer son naufrage... Même s'il me semble tellement surnaturel de pouvoir décider de la date de fin de son propre voyage...
Je connais à peine ces marins-là. Mais, les liens que nous avons tissés en si peu de temps me semblent bien plus profonds que beaucoup d'autres que je cotôie depuis des lustres. Les circonstances, probablement : on vit les événements à trois cents pour cents. Et puis surtout... Ils me rappellent que les autres, ces autres marins que j'aime, pourraient eux-aussi, en arriver là un jour. Et cette éventualité m'est cruelle. Trouverais-je le courage d'accéder à leur demande? Trouverais-je la force, le jour venu, de les jeter à la mer comme ils le souhaiteront peut-être ? Je ne sais. Je présume qu'on fait ces gestes-là par amour. J'espère simplement que le destin m' épargnera d'avoir à devoir y recourir un jour et que la Nature suivra son cours tout en douceur, sans devoir être forcée. De toute manière, je ne les abandonnerai jamais dans la tempête, peu importe les circonstances.
De tous les Voyages, il en est un qui se fait seul...
Je disais à l'un de ces marins : "Tu n'es pas seul, nous sommes là, près de toi.". Et sa réponse m'a laissée sans mots : " Si, pour cette décision-ci, on est totalement seul au monde...". Et il avait raison. Et pourtant...
Pour l'un d'entre eux, une date a été fixée. Et cette semaine, je ne pourrai pas empêcher un marin de sauter par dessus bord. Et je me sens tellement impuissante... Si seulement, je pouvais... Mais, je ne peux... Je n'ai pas le droit d'aller à l'encontre de sa volonté. Je n'ai pas le droit d'entraver son désir de bonheur, là-bas, ailleurs. Alors, tout ce que je puisse faire, c'est de te souhaiter bon voyage, petit Papillon de Mer... Que ton voyage de l'autre côté du miroir te soit doux et paisible. Et que tu trouves enfin un jardin de douceur et de paix au fond de la mer...
Je descends lentement, mon corps enfin se repose,
Les cheveux longs dans le courant, ondulent en caressant Dans le silence libre et sans lien, doucement me balance Un berceau bleu étincelant au fond de l’océan... Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre où nage Ophélia, Si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas, Même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, Tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas... Je n’entends ni ne respire, les vagues se retirent, Sur l’oreiller blanc des abysses, je peux me laisser partir... D’un coquillage blanc, on renaîtra émerveillé dans la lumière, On ouvrira nos paupières closes, devant la beauté d’une autre mer. Je retourne à la mer, je retourne à la mer... (Ophelia, Nolwenn Leroy)
La voile, comme toute activité sportive passionnante comporte quelques embûches. Qui ne risque rien n'a rien... Comme avec l'automne, ma saison de voile vient de se terminer (à moins que je ne trouve un subterfuge pour partir naviguer au creux de l'hiver, ce qui n'est pas encore tout à fait impossible... ) et histoire de ne pas oublier trop durant la saison creuse, je m'octroie donc ici un mini billet pense-bête à propos d'un détail qu'il me faut garder en tête à bord. Je voudrais vous parler aujourd'hui d'une partie du gréement qui mérite un point d'attention particulier, à savoir la bôme.
"En 1998, (...) disparaissait – les marins ne meurent pas, ils disparaissent disait Victor Hugo – au large du Pays de Galles, tombant du bord de son cher Pen Duick qu’il chérissait tant, Eric Tabarly. En cette nuit sombre, la mer est courte lorsque le marin décide d’amener la grand-voile de son navire pour gréer une toile plus adaptée au vent fraichissant. Un roulis sans doute plus fort que les autres, alors que l’équipage estime les creux à trois mètres, et Tabarly est jeté par-dessus bord par la corne, un espar de bois parallèle à la bôme. (...) Et Pen Duick poursuit sa route, sans son maître. " (© En Envor 2013, Pen Duick Orphelin, Erwann Le Gall)
(...) La bôme, ou gui, est un espar horizontal, articulé à la base du mât, et qui permet de maintenir et d'orienter certaines voiles triangulaires (grand-voile ou foc) et voiles auriques. Traditionnellement en bois, elle est maintenant en aluminium, voire en matériaux composites comme la fibre de carbone pour les voiliers de compétition. La bôme est située en bas de la grand-voile, sur la bordure de celle-ci, et articulée au mât par le vit-de-mulet. Le palan d'écoute de grand-voile, situé entre la coque du bateau et le milieu ou l'arrière de la bôme, permet de régler son orientation (...). (Source : Wikipédia)
En voilier, la bôme peut se révéler un certain défi pour les premières sorties en mer. Elle pendouille là, discrètement sous la grand-voile. Tellement discrètement qu' on finit par en oublier qu'elle se trouve là... Et puis arrive une manoeuvre un peu plus brusque, un coup de vent inattendu, une gîte subite et paf ! Elle vous prend par surprise et vous assène un direct du droit ou du gauche. Et en quelques mili-secondes, vous voici bosselé, voire K.O. , ou au pire catapulté par dessus bord. Les forces du vent associées à la sienne sont vraiment impressionnantes. Un empannage (à savoir virer de bord avec le vent dans le dos) non voulu et donc non contrôlé peut s'avérer d'une violence insoupçonnée. Je me souviens d'une navigation un peu musclée en mer de Norvège où l'attache de grand-voile a subitement cédé lors d'un gros coup de vent et où la bôme et la grand-voile ont soudainement été projetées sur un bord, rasant la tête d'un de nos équipiers (qui heureusement n'avait pas la taille de Goliath). Le bateau, devenant difficilement manoeuvrable, s'est tout d'un coup mis à gîter et tanguer dans tous les sens. Heureusement, l'équipage a su réagir rapidement pour ramener le navire dans une position plus sécurisée et surtout plus confortable. Pas de casse du mât ni haubans, et surtout, heureusement aucun blessé. Dans tous les cas, pour éviter une accolade fougueuse avec la bôme, la règle à ne pas oublier demeure indubitablement : "baisser la tête" !!!
Forte tête en mât(h)s
A bord, il est de bon aloi, en sus d'avoir le pied marin, de savoir calculer. La navigation attire les matheux et ingénieurs, c'est bien connu. Mais calculer quoi ? Les distances, les caps et surtout les degrés... Et franchement, la trigonométrie n'a jamais été ma grande copine. A la voile, il y a des angles pour tous les goûts : les aigus, les adjacents, les complémentaires, les supplémentaires, les alternes, les correspondants, les opposés par le sommet ou encore les parallèles... Et ces angles servent à peu près pour tout en navigation : pour le calcul des caps, des dérives, des courants, des allures, de la position (utilisation d'un sextant par rapport aux astres), etc.
Par exemple, additionnellement à une bonne sélection du type de toile dont habiller le bateau (génois, gennaker, solent, spinnaker, trinquette, tourmentin... ) - bien viser et placer la toile par rapport à l'axe du souffle du vent constitue un grand atour pour maintenir une allure optimale, à savoir placer la voile dans l'angle idéal du vent. Tout cela en gigotant le moins possible à la barre (dixit un de mes mentors : "on devrait pouvoir tenir la barre avec un seul petit doigt lorsqu'on tient le bon cap et que sa voile est correctement ajustée" ). Cependant, rassurez-vous, je n'ai aucunement la prétention de vous tenir ici un cours de navigation, ayant moi-même encore tellement à apprendre dans ce domaine.
© Photos - Rêvesdemarins
Quand notre quart fait bôme !
Robuste et fidèle soutien des blanches voiles et fier gréement. Et "boum !" fait-elle lorsque malmenée par les humeurs du vent. Traître ennemie du marin inattentif ou novice en mer ingénu, qu’elle aime à embrasser passionnément dans un élan inattendu. Baum, Boom, Bom, toujours, son nom descend de l’arbre, même si de carbone ou aluminium aujourd’hui elle se targue. Forte face aux souffles pour contenir la danse endiablée de ses atours drapés. Qu'elle se nomme Bôme, Gui, Vergue ou Espar, sa ferme poigne permet ainsi au capitaine permet d’orienter sa toile.
Elle est forte comme trois hommes, solide comme un chêne et peut donner la gueule de bois au marin qui la côtoie d’un peu trop près. Une seule prise de tête avec elle fera souvent perdre la tête à l'infortuné loup de mer. Elle lui tiendra tête en lui faisant voir des étoiles (et quelquefois de mer...). Même les fortes têtes ne lui résistent pas. Surtout ne pas tenter de lui tenir tête lorsqu'elle s'emballe : la jolie fille lui fera tourner la tête à tous les coups ! Elle adore se mettre en travers de son chemin dans le cockpit, surtout si le dit moussaillon mesure un tant soi peu plus que la taille d’un pygmée. Et oublier de la remettre à sa position centrale (à savoir 0°/180° par rapport à l'axe du bateau) pour empanner pourra lui donner l'envie de passer inopinément de l'extrême droite à l'extrême gauche (ou l'inverse - tiens, un point commun avec certains politiciens... ). Un tel revirement de bord pourrait en coûter les yeux de la tête au marin distrait... Bref, un quart (qu'il soit de nuit ou de jour) en tête a tête amoureux avec la bôme pourrait bien se terminer par une note (d'eau de mer) salée.
Pour terminer, une anecdote. Les bons conseils de marins ne cessent jamais d'être utiles : ils valent tout aussi bien sur terre que sur les flots. Tout comme les voiliers, les anciennes demeures recèlent un véritable trésor trigonométrique : les vieilles poutres. Qui dit poutres, dit angles. Et qui dit angles, dit "baisser la tête ! ". Comme ma maison n'échappe pas à cette règle, j'en ai fait les frais cette semaine en oubiant de me courber en passant sous les madriers de la chambre, ce qui m'a valu une belle bosse (non, pas de ris ! ) et une coiffe d'oeuf de Pâques avant la saison des cloches !
Enfin, une petite devinette pour ceux d'entre vous qui aiment les classiques : dans quel album de Tintin, le moteur des Dupont et Dupond fait-il "boum ! " ?
© Photos - Rêvesdemarins & Moulinsart s.a.
Un excellent dimanche à tous ! Et ne vous prenez pas la tête !
Petit Papillon de Mer,
Dehors, fragile et frêle comme une feuille prête à s'envoler Dedans, solide comme un roc, un phare balayé par les embruns nacrés Et si tu plies l'échine et dans le silence t'enfuis, tu n'abandonnes jamais Et si dans la Mer des Sargasses parfois tu plonges, c'est pour mieux à la surface remonter Battu par les vents, les vagues et les embruns incessants, par leur brouillard figé Tellement las et fourbu. Et pourtant tu t'accroches solidement à la clarté Ereinté et pourtant tu trouves encore la force de porter le poids du sort Sans plaintes ni soupirs, tu pousses ton vol au bout de tes ressorts D'un navire à l'autre tu virevoltes, sans jamais de foyer trouver Ton refuge est celui-là où l'on t'ouvre les bras pour brièvement te laisser te reposer Mais tu n'en n'as cure. Ton monde est celui de partout, celui de nulle part Et tu remercies les hôtes qui contre froid et solitude t'offrent ainsi remparts Du monde tu t'enquiers, généreux même à tes heures les plus sombres Des veilleurs tu t'inquiètes, leur salut t'important, sans appétit ni ombres Sans relâche, ainsi sans compter tu donnes, comme un bon capitaine Sans honte ni regrets, de chacun des présents tu acceptes l'aubaine Petit Papillon d'Automne, Fripé, fané, plissé, inexorablement, ton petit corps lentement s'écoule Tes couleurs pâlissent avec les heures qui passent et les saisons qui coulent Un peu plus pelotonné chaque jour, un peu plus recroquevillé chaque nuitée Tu n'as plus de saisons, mais ton automne à toi vient juste de débuter Je voudrais tant te retenir dans l'été, le soleil et la chaleur mais ne le puis Je voudrais tant te rendre la lumière mais sans ta nuit pouvoir détourner Je voudrais tant te garder encore un peu plus longtemps à mes côtés Mais ces pouvoirs divins-là dont je rêve ne me sont pas acquis Bon sang qu'il sera éprouvant de te laisser t'en aller vers un autre port Mais telle semble-t-elle, inéluctable destinée et implacable sort Alors, vole, Petit Papillon, lorsqu'il sera temps pour toi de t'envoler Elance-toi vers un plus bel été, une île éloignée, havre de paix Tu comptes parmi les brefs bonheurs imprévus Qui restent dans les âmes, grands, vrais et inattendus De ces êtres qui tout donnent en lieu d'être quêteurs De ces rencontres impromptues qui comptent dans les cœurs Un jour, tu décideras, le plus tard possible, qu'il est ton temps D'ici-là, comment te remercier de ton cadeau bienveillant De tes teintes et tes regards qui enjolivent nos existences Reste encore un peu dans nos jardins de clémence Donne-nous encore ton incomparable sourire d'enfance Car peu comme toi ont réellement fait telle différence Tes mots simples et pourtant tellement intenses Laisseront leur marque indélébile dans nos sens Et le moment venu, bon vent, Petit Papillon de Mer, bon vent....
© Photos Revesdemarins & Armand Burguet
Que l'Automne prenne encore bien son temps avant d'emporter ces quelques petits papillons vers l'Hiver...
A Guy, Jean-Pierre, Annie et les autres... Bon dimanche à tous. |
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August 2023
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