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Chroniques de Bord

17/6/2023

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Que diriez-vous d'un billet hommage aux premiers journalistes marins ?
​(
Extrait de mon article dans le magazine Yachting Sud nr 970).

« Je verrai de mes yeux les merveilles et les terreurs de l’océan. »
​(Antonio Pigafetta - voyages autour du monde de Fernão de Magalhães).
Depuis la nuit des temps, les hommes n’ont eu de cesse de narrer et de transcrire leurs épopées. En mer ou ailleurs, poussés par un besoin pressant de coucher sur le papier leurs aventures et leurs vicissitudes, les chroniqueurs de bord ont légué à l’histoire les faits, les récits et les états d’âme des plus grands voyageurs de notre monde, à travers les siècles.

Journal de circumnavigation
Nous sommes en septembre 1519 et l’équipage du Portugais Ferdinand de Magellan s’apprête à larguer les amarres pour un voyage autour du globe qui marquera un nouveau cap dans la navigation. A bord de la Trinidad, Antonio Pigafetta, un savant vénitien, range soigneusement ses plumes et ses carnets dans le petit coffre de bois, dans un coin de la bannette sombre et humide. Il réalise bien peu alors le fabuleux héritage qu’il léguera à l’univers, à travers les futurs écrits de son journal de bord. On ne sait que peu de choses de Pigafetta, mais sans ses chroniques, les nouvelles du premier voyage autour du monde ne nous seraient jamais parvenues. Il compila des journaux de bord très détaillés, agrémentés de cartes illustrées tout au long du parcours. Il y relate les affres des diverses étapes ainsi que les réussites de l’exploration : mutineries, cannibalisme, scorbut, noyades, tempêtes, famine poussant les hommes à déguster des rats ou de la sciure de bois. Il consigne dans ses notes des descriptifs des phénomènes astronomiques (les nuages de Magellan, deux galaxies visibles). Il y conte également la découverte des îles aux épices, les rencontres avec des peuplades étonnantes telles que les « géants patagons », et le passage vers l’Atlantique, parfois avec une certaine fantaisie en transcrivant les récits de voyageurs ou d’indigènes. Sur les 260 membres d’équipage et les cinq vaisseaux affrétés, un seul en reviendra avec dix-huit hommes, dont Pigafetta, Magellan lui-même faisant partie des victimes qui ne revirent jamais leur port d’attache.
​
Le travail de chroniqueur de Pigafetta ne fut pas reconnu à l’époque par les divers monarques à qui il les présenta à son retour. Et notre journaliste de l’époque ne reçut qu’une bien maigre compensation pour ses manuscrits. Si Pigafetta ne verra jamais son ouvrage imprimé, quatre de ses versions manuscrites ont néanmoins traversé les siècles et les océans pour nous régaler aujourd’hui de leurs récits fantastiques. 

© Photos – ​Carnets de marins, Huw Lewis-Jones, éditions Paulsen 2019

Carnets de stratèges
  • Alors que Christophe Colomb s’engage vers les terres de l’Ouest, le Portugais Vasco de Gama met le cap vers l’Est sur l’océan indien. Leur but commun : redéfinir les routes commerciales vers l’Asie pour une refondation des relations entre l’Occident et l’Orient. Durant son premier voyage en 1497, un carnet de notes précis fut rédigé, reprenant des illustrations détaillées des diverses flottes et des étapes parcourues par les explorateurs. Il fut probablement rédigé par Alvaro Velho, ou par João de Sá. Ces écrits, complétés par des cartes de pilotage, serviront de base à la rédaction de l’Atlas Miller en 1519, véritable inventaire ultraconfidentiel des connaissances du monde des Portugais de l’époque. Un héritage stratégique de premier ordre.

  • En 1595, le pilote de Francis Drake consigne des indications de navigation essentielles en vue d’une future campagne contre les Espagnols en Amérique. Il y rapporte également le décès de l’explorateur.

  • Horatio Nelson, modèle de bravoure et de courage : ayant perdu un œil et un bras durant diverses batailles, l’amiral ne ménagera pas ses efforts pour développer la stratégie qu’il compte bien appliquer lors du combat qu’il doit mener à Trafalgar dans les jours qui suivent. Vite, de quoi écrire pour y noter ses idées ! Un croquis est réalisé à la hâte sur un morceau de papier pour tracer les grandes lignes de la tactique à appliquer. Ses hommes suivront son exemple et sur d’autres navires de la flotte, les dessins se succéderont pour décrire les mouvements tactiques des divers navires durant la célèbre bataille navale. Des notes et des dessins pour remporter la victoire. La flotte émergera triomphante, même si son célèbre héros y perdra la vie en 1805. 
© Photos – ​Carnets de marins, Huw Lewis-Jones, éditions Paulsen 2019

Peintres à bord
« Sa peau, dépourvue d’écailles, avait la texture du cuir et la couleur grise du plomb… »
​(Adriaen Coenen, 1581)
  • Adriaen Coenen ne sait plus où donner de la tête. L’équipage du navire vient de pêcher au moins dix sortes de poissons qu’il ne connaît pas encore. Il lui faut les croquer, dans son livre de bord, puis dans son assiette… Ils ont des formes plus fantasmagoriques les unes que les autres. Les dessiner d’abord, en détails et en couleurs. Puis les répertorier par types. Enfin, les faire connaître au monde dans un bestiaire que le marchand de poissons néerlandais nommera « le livre des poissons ».

  • Augustus Earle marche sur le pont du Beagle. Soudain, un oiseau aux reflets bleutés attire son attention. Il se pose sur un rocher tout proche. Quel magnifique plumage ! A quelle espèce peut-il donc appartenir ? Le marin sort un petit carnet de sa poche. Il note la position du navire et décrit la crique dans laquelle ils viennent de faire relâche. L’animal ne semble pas s’effrayer de la présence de cette drôle de baleine à voiles ancrée dans les parages. Il se laisse gentiment observer et prend la pose, comme un parfait modèle devant la toile du peintre. Earle doit absolument parler de sa découverte à Charles Darwin dès que ce dernier remontera à bord. 
​​
Si au départ, les carnets nautiques ont une vocation pratique, logistique, voire légale (l’annotation des coordonnées, événements de bord et positions du navire… ), certains calepins de bord se révèlent souvent de petites œuvres d’art. Leurs auteurs maniaient le crayon et le pinceau avec brio : atlas, cartes célestes, bestiaires, anthologies zoologiques. Pour n’en citer que quelques uns : les cartes de Tupaia rédigées pour James Cook sur le HMS Endeavour en Nouvelle-Zélande ou encore les recueils de dessins d’Erik Hesselberg sur le Kon-Tiki, réalisés dans les îles polynésiennes. 

© Photos – ​Carnets de marins, Huw Lewis-Jones, éditions Paulsen 2019

Une plume pour la science
  • Nevil Maskelyne est un jeune pasteur britannique, passionné de mathématiques. A cette époque où mesurer la longitude est un enjeu stratégique, le navigateur part à Sainte Hélène et à la Barbade pour y observer Vénus. A bord, il prend des notes frénétiques, qui lui permettront de calculer sa longitude. Avant que l’utilisation du chronomètre inventé par Harrison – encore onéreux et méconnu – ne soit généralisée, Maskelyne publiera des almanachs nautiques qui demeureront d’une importance vitale pour les navigateurs et les cartographes. Il deviendra astronome royal à Greenwich en 1765.
 
  • Francis Beaufort (1774 – 1857), capitaine de navire, se consacrait à l’hydrographie à ses heures perdues, entre relèvements et mesures de la longueur des côtes. Il conçut ainsi les premières versions de son échelle d’intensité des vents, que nous connaissons aujourd’hui. Il éleva la collecte de données météorologiques au rang de science et fut à l’origine de la conception des calendriers de marée. Pour ce faire, il tint des carnets de bord détaillés consignant ses observations météorologiques dans de scrupuleux compte rendus climatiques.
 
  • « Sorti guéri. Traitement au jus de citron vert poursuivi jusqu’à la fin de ce mois. » (Henry Mahon, médecin praticien sur le Samarang). Il fut une époque où les médecins de bord se révélaient, eux aussi, d’excellents chroniqueurs et illustrateurs. Henry Mahon en faisait partie. Fervent défenseur des pratiques d’hygiène dans la marine royale britannique, le praticien irlandais accompagna comme chirurgien plusieurs vaisseaux convoyeurs de bagnards, où il prit des notes qui lui valurent le prix du meilleur journal tenu en mer en 1846, traitant notamment des effets et du traitement du scorbut. On estime que cette maladie des marins, due à une carence en vitamine C, fut responsable de plus de deux millions de décès dans le secteur maritime entre les XVIe et XIXe siècles.
© Photos – ​Carnets de marins, Huw Lewis-Jones, éditions Paulsen 2019

Ecrire pour survivre
  • Le soleil blême caresse le pont du Bounty dans la lumière matinale. Le commandant William Bligh se voit contraint de monter avec dix-neuf hommes dans une chaloupe, qui sera abandonnée à la dérive en pleine mer, avec pour tout matériel de survie un peu de pain, d’eau et de rhum. Dans la poche de sa redingote, un petit carnet obtenu par chance d’un de ses aspirants. Il y notera soigneusement la description de chacun des mutins l’ayant condamné à une mort certaine. Un manuscrit qui servira ensuite de pièce à conviction pour la traque des malfrats. Il trouvera également le courage d’y topographier une partie de la côte australienne. Sans cartes, ni armes, abandonnés à leur sort, il faudra au capitaine et à ses compagnons d’infortune plus de 8.500 kilomètres pour rejoindre la terre et confronter leurs assaillants à la justice.
 
  • L'Endurance, navire naufragé. Les mers australes, hostiles et implacables, ont eu raison du vaisseau du capitaine Ernest Shackleton. Les heures sont longues, l’ennui et l’angoisse s’emparent des marins coincés sur une île glacée, dans un cabanon bricolé à l’aide d’un canot et de pierres. A la  lumière du jour, faible et blafarde, Frank Hurley tient un journal avec des moyens rudimentaires tels le charbon du feu. Ecrire aide le photographe australien à garder l’espoir minime d’un avenir. Le carnet de bord lui donne une raison de narrer, de griffonner et de laisser un témoignage de valeur. Son livret le tient en vie en attendant de retrouver des contrées plus chaudes.

Certains carnets de bord furent griffonnés sur un bout de papier chiffonné au fond d’une cale, dans une mer en furie. D’autres tinrent dans de petits calepins remplis entre deux quarts par des matelots pour  prévenir le sommeil. D’autres encore prirent la forme de tableaux de maîtres-peintres, d’encyclopédies ou même de journaux intimes.

Tout événement consigné dans un journal de bord, même minime, est important dans la vie des marins, et transmettra des connaissances et des récits de voyages à travers les époques. Tous ces chroniqueurs marins, petits ou grands, célèbres ou méconnus, ont façonné l’histoire à leur manière. Chaque navigation mérite son écriture et chaque homme de mer mérite d’en faire la lecture. A vos carnets et crayons !

Un excellent dimanche à tous.

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Sauvés par un Géant

3/6/2023

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Après une navigation de presqu'un an dans la Baltique, il est enfin de retour. De retour à son port d'attache. Là où il vit le jour, sombrit puis renaquit... Je vous emmène à bord du plus grand trois-mâts en bois au monde, ce week-end : le magnifique Götheborg de Suède.

Naufrage
En 1738, la Compagnie suédoise des Indes orientales ordonne la construction du plus grand navire de commerce en bois. La Suède rejoint ainsi les autres grandes nations navales de l'époque, à savoir le Portugal, les Pays-Bas et l'Angleterre. Contrairement à de nombreuses autres compagnies des Indes orientales, la Compagnie suédoise est une entreprise purement commerciale et n'a aucune mission de colonisation. Le navire opère ainsi de nombreux voyages vers la Chine.

Sept ans plus tard, le géant des mers heurte un rocher à seulement 900 mètres de son anneau et fait naufrage au large de son port d'attache, de retour de son troisième voyage en Chine. Les 144 membres d'équipage en réchappent indemnes. Son épave demeurera au fond des eaux nordiques jusqu'en 1984, où des chercheurs le renfloueront. C'est alors que naît la folle idée de sa reconstruction.
© Photos – Gotheborg.se

Renaissance
Le navire a été reconstruit en utilisant des techniques anciennes et traditionnelles pour le rendre aussi proche que possible de son ancêtre. La hauteur libre du pont a été augmentée de 10 cm, puisque les marins d'aujourd'hui sont plus grands que leurs ancêtres. Et, alors que l'extérieur reste fidèle à l'original, l'intérieur, par contre, est très moderne avec un système électrique et d'hélices alimentées par des moteurs diesel ainsi que tout le confort et les dispositfs de navigation et de sécurité nécessaires aux réglementations actuelles.

Une voilure impressionnante : 
26 voiles pour une superficie totale de 1,964 m². Pas moins de vingt tonnes de gréement. A son bord, un équipage digne de son aïeul: capitaine, second, médecin de bord, charpentiers, maître-voilier, cuisiniers, maître d'équipage, quartier-maître, pilote, chef ingénieur et tant d'autres. 

En 2005, sa réplique est fin prête à reprendre la mer, après plus de deux siècles de relâche.
© Photos – Gotheborg.se
Depuis lors, la nouvelle merveille navale a navigué les sept mers et fait escale dans des ports historiques pour n'en citer que quelques uns : Cadiz, Recife, Cape Town, Port Elisabeth, Fremantle, Jakarta, Canton, Shangaï, Hong Kong, Singapour, Chennai, Djibouti, Alexandrie, Nice, Londres, Oslo, Helsinki, Helsingborg ou encore Malte...  

Son tour européen de 2023, a emmené le Götheborg dans les ports de Sète, Gibraltar, Jersey, Rotterdam et Hambourg. Hier, le navire est enfin rentré dans son port d'attache, Götheborg, pour ouvrir la célébration du jubilé des 400 ans de la ville de Götheborg, avec une salve impressionnante de canons.


Si l'envie vous titille d'en apprendre plus sur ce magnifique navire, jetez-donc un coup d'oeil à www.gotheborg.se. 

Pan Pan
En avril de cette année, c'est à la grande surprise de l'équipage du Corto, un voilier de 8 mètres, que le plus grand cargo à voile en bois du monde (50 mètres... ) est venu à son secours après un appel de détresse au large des côtes françaises. Le petit voilier avait perdu son gouvernail en mer. Durant quelques instants, son équipage s'est tout simplement demandé s'ils ne rêvaient pas, où s'ils avaient voyagé dans le temps en voyant arriver à l'horizon un trois-mâts marchand du XVIIIe siècle toutes voiles dehors à leur rescousse. En route pour Jersey, étant le navire le plus proche du voilier, le navire de la Compagnie des Indes orientales a répondu à l'appel. Le Corto a été remorqué dans le sillage du Götheborg, suivi le lendemain par un bateau de recherche et de sauvetage français du port de Paimpol. Durant tout ce temps, le géant historique est resté auprès des deux rescapés en attendant les secours français, les appelant toutes les heures.
© Photos – David Moeneclaey
"A 15h30, nous étions en mer, à plus de 50 milles nautiques des côtes, lorsque notre safran a cassé. Après avoir envoyé un appel Pan-Pan sur la radio VHF, le trois-mâts Götheborg a rapidement répondu à notre appel en nous proposant de nous remorquer jusqu'à Paimpol. Nous étions perplexes face à la différence de taille entre nos deux bateaux (...). Le Götheborg s'est approché très près de nous pour lancer la ligne et passer une grosse corde. Le mouillage s'est bien passé, et nos destins ont été liés pendant de très longues heures, pendant lesquelles nous avons partagé la même fréquence radio pour communiquer entre nous (...). "

​
(David Moeneclaey, skipper du voilier Corto)
Une épopée qui incarne les valeurs les plus nobles de la mer et de la solidarité entre marins, peu importe leur rang, ou leur taille...

Un tout beau dimanche ensoleillé à tous. Et un très bel anniversaire à mon petit neveu qui habite... Götheborg et verra peut-être ce joli bateau  (petit chançard, va ;-)).
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