A la Recherche du Vent Perdu

Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux. (Marcel Proust, A la recherche du Temps perdu)

Et si la petite Madeleine de Proust avait été la caresse d'une jolie brise au parfum de la mer ? 

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Lors de ces soirs épuisés où le corps n’en peut plus,
Demeurent les jours alliés où le cœur en veut plus
Le regard exalté sur les voyages d’antan
Sublimes traversées aux lointains océans

Souvenirs chimériques de si paisibles ondes
Images romantiques d'une mer toute ronde
Ces étendues dorées où les eaux semblent ivres
Où l'on put pleinement, s'être senti revivre

Instants d'humilité face à l'immensité
Moments de volupté sur un grand canöé
Lèvres et peaux salées, qui réveillent les sens
Effluves iodées, pour une renaissance

Une seule goutte suffit pour faire revivre un monde
Un seul souffle assouvit les pensées vagabondes
Voyage imaginaire sur une autre mappemonde
Echappée de nos vies en une seule seconde

A la recherche en vain de ce vent oublié
Qui jadis fut le pain de nos coeurs affamés
Puis un soir vient la brise qui ramène à l'insu
Le vent perdu qui grise les âmes éperdues

© Photos – B. Ryckmans

© Photos – Revesdemarins

© Photos – Revesdemarins

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Une très belle semaine à tous, emplie de succulentes petites Madeleines. 

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